Après une journée du mardi 10 décembre consacrée à la cérémonie de la rentrée solennelle de l’année universitaire 2013-2014, s’est déroulé hier, mercredi 11 décembre 2013, le démarrage officiel des enseignements à l’Université des sciences et de la santé (USS) d’Owendo. Une nouvelle année placée sous le signe des réformes et de la quête de l’excellence.
Au cours de la cérémonie organisée à l’occasion de la rentrée solennelle de l’année universitaire 2013-2014, les responsables de l’Université des sciences de la santé (USS) d’Owendo, en tête desquels le Pr André Moussavou Mouyama, recteur, ont présenté aux étudiants et au public présents les nouvelles perspectives de l’établissement d’enseignement supérieur. Des projets longuement mûris, basés sur les succès et différents manquement enregistrés tout au long des années précédentes au sein de l’Université.
Ainsi, pour la rentrée 2013-2014, au cours des échanges avec les étudiants, les médias nationaux et quelques parents, les autorités rectorales ont dit leur volonté d’arrimer l’USS aux nouvelles normes de l’enseignement supérieur tel que le système LMD (Licence-Master-Doctorat). Des réformes qui ont pour objet principal de répondre favorablement à la quête de l’excellence vers laquelle tend l’Université depuis de nombreuses années. Il s’agit, pour le professeur André Moussavou Mouyama, d’améliorer l’offre des différents enseignements, tout en veillant à une meilleure aide pour les étudiants.
A cet effet, le professeur Angélique Ndjoyi Mbiguino, Doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, a déclaré qu’« une des réformes les plus importantes est celle du système LMD. Ce qui fait que nous rentrons dans un système de trois cycles dont le premier sera la Licence, le deuxième sera celui que les anglo-saxons appellent le Master et le dernier, le Doctorat. Ceci pour éviter tous les diplômes intermédiaires qui n’apportent pas grand-chose. » De même, un accent particulier a été mis cette année sur l’appropriation des enseignements par les étudiants en vue de leur permettre d’obtenir de meilleurs résultats aux examens. Une visite du campus numérique et de la bibliothèque universitaire a été initiée par les autorités rectorales à cet effet. Le but est de susciter une plus grande fréquentation de ces espaces pour des compléments de cours par les étudiants.
« En temps qu’enseignante, j’ai remarqué que les étudiants n’avaient pas assez acquis la culture universitaire. Ils se contentent d’aller en cours et de prendre des notes. Ces notes ne sont que des indicateurs. Ils doivent essayer de les compléter avec les recherches dans les bibliothèques et le campus numérique quand ils ont des problèmes, et de demander, si possible, des rendez-vous avec les enseignants pour d’éventuelles explications complémentaires », a relevé Angelique Ndjoyi.
Par ailleurs, les autorités rectorales ont dit leur souhait de voir s’accroître les bons résultats dans les différents niveaux d’étude. « L’idéal serait que si en première année (Licence 1. Ndlr) on admet 100 étudiants, il faudrait qu’au moins 95 se retrouvent en deuxième année l’année suivante. C’est un idéal que l’on qualifierait d’utopique mais qui ne l’est nullement. Si les choses sont mises en places, on pourra y arriver. Mais ce n’est pas en une seule année que nous allons le faire. Il faut que ce soit progressif », a confié le Doyen.
