Le Comité monétaire et financier national du Gabon s’est réuni récemment à Libreville sous la présidence du ministre de l’Economie, Luc Oyoubi, en présence du gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Lucas Abaga Nchama, pour constater que malgré la baisse de la production et de l’exportation de pétrole annoncée pour 2014, le Gabon devrait enregistrer une augmentation de son produit intérieur brut (PIB) pour passer de 5,5% en 2013 à 6,5% en 2014.
Cette évolution des données devrait ainsi confirmer les perspectives annoncées par le Fonds monétaire international (FMI) qui tablait sur une croissance de 6,8%. Cependant la rencontre de Libreville des membres du Comité monétaire et financier national avait pour but de faire le point sur l’évolution de l’économie nationale et mondiale, mais aussi de faire des projections pour l’année 2014.
Au terme de ces assises, on retiendra, notamment pour ce qui est du secteur primaire, que la production pétrolière nationale serait en baisse du fait de la maturation de nombreux champs, de même que les explorations ont peu progressé ces dernières années. Du côté des exportations de pétrole, il y aura également une baisse des volumes annuels. Le secteur secondaire quant à lui se caractérisera globalement par de bonnes performances. Tandis que le tertiaire aura une contribution positive dans la croissance, tirée en particulier par le commerce général.
S’agissant des finances publics, la loin de finances rectificative 2013 en cours d’examen par la représentation nationale, traduit, selon le Comité monétaire et financier national, la volonté des autorités nationales d’accélérer la réalisation du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE).
Au-delà, le Comité s’est réjoui du fait que le Gabon a respecté, jusqu’en fin juin 2013, les quatre critères de convergences fixés par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) dans le cadre de la surveillance multilatérale des économies de la zone.