Il semblerait que le remplaçant de Placide Engandzas à la tête de la Fegafoot est encore loin d’être connu. Initialement prévues pour le 28 décembre prochain, l’élection du futur président de la Fédération gabonaise de football pourrait être reportée, selon des sources dignes de foi.
Depuis, le mois d’avril de l’année en cours, la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) n’a pas de patron officiel. Placide Engandzas, l’ancien président de l’instance nationale du football, ayant été remercié, l’on s’était empressé de mettre sur pied un Comité de normalisation dont la mission était (et continuera d’être) de «sauver les meubles» et d’apporter un peu de sérénité au sein de l’organisation. Depuis avril 2013, la Fegafoot était donc restée sans véritable «chef», laissant sur les bras de Dieudonné Likouni Ndoumbou, une charge considérable.
Porté en effet à la tête de ce Comité de normalisation, Dieudonné Likouni Ndoumbou, s’atèle à remettre les choses en place depuis l’éviction d’Engandzas. Tant et si bien qu’au terme de la troisième séance de travaux de la Fifa à Zurich, les 3 et 4 octobre derniers, le mandat de l’homme a été prolongé jusqu’au 31 décembre prochain. L’objectif étant d’arriver à l’élection d’un nouveau bureau directeur de la Fegafoot.
Pourtant, aux dernières nouvelles, l’on rapporte que ces élections, initialement prévues pour le 28 décembre prochain, ne pourraient pas avoir lieu, et Likouni Ndoumbou pourrait voir son mandat à la tête du Comité prolongé. Et pour cause : Dieudonné Likouni Ndoumbou a annoncé sur Radio Gabon que la Fegafoot connait actuellement des difficultés de trésorerie et que sans le sou, il ne saurait organiser cette élection. Mais, d’autres sources rapportent que des pressions seraient exercées à l’encontre des organisateurs des prochaines élections. En effet, selon le site Afrik.com, ces pressions émaneraient de personnalités impliquées dans la gestion du football dans le pays. Des pressions qui visent d’abord à repousser les élections jusqu’en 2014 pour des raisons «floues», basées sur l’âge légal pour toute participation au scrutin. Car, indique-t-on, la limite d’âge requise est de 40 ans minimum pour tout candidat à la présidence de l’instance. Or, le report du scrutin permettrait au mystérieux candidat d’atteindre l’âge légal. Des pressions qui viseraient donc à «introduire» une troisième candidature parmi les deux officiellement connus à ce jour : Pierre Alain Mounguengui et Jean de Dieu Moukagni Iwangou.
Des manœuvres qui tendent à laisser penser que des individus en veulent toujours à la tête Jean de Dieu Moukagni Iwangou, l’ancien vice-président en charge du département juridique de la Fegafoot dont l’élection à la tête de la Fédération gabonaise avait été invalidée le 4 mars 2013 par le comité d’urgence de la Fifa, saisi par son adversaire, Pierre Alain Mounguengui. Ce dernier en serait-il l’auteur ? Bien malin qui le dira.
