Envahis par une insalubrité grandissante, les rues et quartiers de Libreville, la capitale gabonaise, pourraient connaître d'ici peu, une touche de lueur avec le "Waz des vacances", un opération visant à assainir la ville.
Sur le thème « salubrité et citoyenneté » et visant à rendre propre les rues et quartiers de Libreville, le "Waz des vacances" est une opération initiée par l'Hôtel de ville de Libreville dans le but d'atteindre son objectif d'assainissement de la capitale gabonaise.
Une façon pour les autorités de cette institution de remédier à l'urgence de l'insalubrité grandissante qui, depuis quelques années, fait de Libreville une poubelle à ciel ouvert.
Un enjeu qui dépend toutefois de la conscience collective des populations qui ont un rôle important à jouer dans l'aboutissement de cette volonté notamment, en ce qui concerne leur implication dans l'opération, en matière d'éducation et d'information.
Ayant appréhendé l'initiative, le Pari mutuel urbain gabonais (PMUG), partenaire de l'Hôtel de ville, s'est illustré dans ce cadre, par la remise d'un don de matériel devant permettre aux autorités des différentes mairies d'atteindre l'objectif de propreté assigné pour ces vacances.
Ce matériel comprend des produits de nettoyage, des brouettes, des pelles, des balais, des brosses, des râteaux, des gants et bien d'autres objets destinés à faciliter la mise en pratique de l'opération.
« Nous souhaitons que Libreville retrouve ses couleurs d’antan. Je ne doute pas que l'équipe municipale actuelle a pris le taureau par les cornes sur le problème d'insalubrité », a reconnu un représentant du Pmug.
La question de la propreté de la ville de Libreville se pose depuis des années en urgence et malgré le fait que les populations relèguent cette préoccupation à la seule autorité de la mairie de Libreville, il convient de souligner que ces dernières ont tout autant un rôle à jouer dans cette affaire d'autant plus qu'elles sont la source du problème.
Plus de responsabilité et d’implication dans la gestion des ordures ménagères, ne seraient pas de refus.