Après la rencontre avec les recalés du Baccalauréat 2014, le ministre de l'Education nationale, Léon Nzouba qui a rencontré vendredi 8 août dernier à Libreville, les partenaires sociaux du secteur éducation, a profité de l'occasion pour faire le bilan de l'année scolaire écoulée et voir comment préparer la rentrée académique 2014-2015.
ne fallait pas plus pour le ministre de l'Education nationale, Léon Nzouba, pour convoquer vendredi 8 août à la table des discussions, les partenaires sociaux du secteur éducation, au terme d'une année scolaire en dents de scie pour faire le point de l'année académique 2013-2014 et voir comment préparer celle de 2014-2015.
A titre de bilan de l'année scolaire 2013-2014, le ministre Nzouba a rappelé qu'au Certificat d'études primaires, le taux de réussite est de 33,16% contre 45,13% pour l'entrée en classe de 6e, 47,35% pour le Brevet d'études du premier cycle (Bepc) et 13,50% d'admis d'office au Baccalauréat général contre 38,72% d'admissibles. Et enfin 18,78% d'admis d'office en ce qui concerne le Baccalauréat technologique contre 37,59% d'admissibles.
Il est également revenu sur les principales revendications défendues par les enseignants et qui sont sur le point d'être réglées.
C'est le cas de la participation des partenaires sociaux aux différentes commissions, des situations administratives des enseignants du pré-primaire dont la régularisation est en cours, des situations administratives des promotions 2013 de l'Ecole normale des instituteurs (Eni), de l'Ecole normale supérieure (Ens) et de l'Ecole normale de l'enseignement technique (Enset).
A cela s'ajoute la réinstauration des plans de carrière des enseignants du primaire et du secondaire, non sans annoncer la construction de nouveaux établissements.
Estimant que ces informations étaient une bonne raison pour envisager une année scolaire 2014-2015 correcte, le ministre Léon Nzouba a déclaré : « j'attends de vous des propositions autant sur les problèmes qui dépendent de nous, les programmes scolaires, l'évaluation, la ponctualité, que sur ceux dits transversaux comme la Prime d'incitation à la performance (Pip), la Prime d'incitation à la fonction enseignante (Pife). Cependant, vous devez réfléchir sur des propositions concrètes, réalistes et bien pensées qui doivent servir de base à la présentation des dossiers dans le cadre gouvernemental ».
Et d'ajouter : « Plus les projets sont mûris, plus ils ont la chance d'aboutir. J'aurais souhaité avoir le rapport de chaque partenaire étant entendu que chacun est un laboratoire du ministère dans la proposition et la critique pour permettre d'aborder les maux qui minent le secteur de l'éducation ».
Cette rencontre suivant celle avec les élèves recalés au Bac 2014, a été l'occasion pour les syndicalistes de déplorer les mauvaises conditions d'organisation des examens de fin d'année, l'absence de communication quant à la suite de l'enquête ouverte contre les responsables des fraudes enregistrées, et le refus des membres du jury d'appliquer la décision de la tutelle lors de la correction du Baccalauréat.
Ils ont aussi condamné certaines décisions telles que celle qui prive certains inspecteurs du second degré, le droit d'aller en stage parce qu’ayant atteint la limite d'âge autorisée.
Invitant le ministre de tutelle à œuvrer pour l'ouverture des écoles des instituteurs à Oyem et dans d'autres villes comme annoncé, ces derniers ont par ailleurs regretté le fait selon lequel certaines propositions antérieures n'ont pas été prises en compte pour préserver le secteur éducation d'éventuels mouvements à la prochaine rentrée des classes.