La rapidité avec laquelle le dossier concernant le syndic judiciaire a été traité est de loin à plaire au Haut conseil des acteurs non étatiques du Gabon.
Au cours d’un point-presse tenu le 12 août dernier, le coordonnateur du Haut conseil des acteurs non étatiques du Gabon (HCANEG) a dit son étonnement quant à la promptitude avec laquelle l’affaire Ndoye Loury a été traitée.
En effet, entre audience correctionnelle et Cour d’appel, il a fallu 4 semaines pour que le tribunal de Libreville juge cette affaire. Si cette rapidité semble salutaire et louable à certains égards, elle relève de l’extraordinaire et surprend. Le HCANEG souhaite donc comprendre les mobiles d’une telle célérité alors que d’autres dossiers doivent attendre longtemps, souvent trop longtemps. «Le dossier est encore au niveau du tribunal, sur quoi la cour d’appel va-t-elle se fonder pour se prononcer ? Va-t-elle outrepasser cette exigence légale», s’est interrogé Yvon Martial Ntzantzi Miyagou, à la lecture de la main levée du mandat de dépôt prononcée par la cour d’appel de Libreville en sa séance du 11 août dernier.
Invitant les autorités judiciaires à faire appliquer les dispositions légales sans entorse aucune, le HCANEG a jugé utile de solliciter l’apport et le regard du président du Conseil supérieur de la magistrature et du ministre de la Justice pour une application stricte de la loi.