Libreville - Après la cérémonie de la journée nationale du drapeau, le ministre de l’éducation est allé avec ses proches collaborateurs toucher du doigt, du mouvement d’humeur qu’observent certains candidats à l’examen du BAC session 2014 qui protestent contre les reformes incongrues qui participent à renforcer l’échec scolaire.
La scène se passe de commentaire, puisqu’elle est l’illustration parfaite du système éducatif proposé aux gabonais par le gouvernement émergent. Une trouvaille sortie des laboratoires du Docteur Séraphin Moudounga, du temps de son passage à l’éducation nationale.
Un cadeau empoisonné dont les effets collatéraux dépeignent sur son successeur au trône, Léon Nzouba, littéralement à genoux devant des élèves de Terminale et leurs parents. Des citoyens qui observent depuis plusieurs semaines une grève de la faim devant la cathédrale Sainte Marie de Libreville
Vaine tentative ‘’d’enlever son corps’’ pour Léon Nzouba, car comme qui dirait l’autre : Embarqués dans un même bateau, nous sommes condamnés à une destination commune’’