La plainte déposée auprès du tribunal de première instance de Libreville par le secrétaire exécutif de l'UPG, Mathieu Mboumba Nziengui, qui contestait l'élection de Jean De Dieu Moukagni-Iwangou à la tête de cette formation politique de l'opposition, au terme un congrès organisé au mois de juin dernier.
LA satisfaction était perceptible le week-end écoulé au siège de l'Union du peuple gabonais sis à Awendjé. Et pour cause, le secrétariat exécutif dirigé par Mathieu Mboumba Nziengui avait rendu publique, à la faveur d'une conférence de presse, la décision prise par le tribunal de première instance de Libreville, le 8 août dernier, interdisant, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou de parler encore au nom de l'UPG. Conformément à l'article 3 du Code de procédure civile, la plainte déposée par le secrétaire exécutif de l'UPG, avant de procéder à une analyse au fond, notamment par le juge de référé déclaré compétent pour statuer sur cette affaire en tant que “ juge de l'urgence et des évidences ” en application des dispositions de l'article 438, alinéa 2 du Code susmentionné.