NAIROBI - A l'occasion de la Journée mondiale de l'éléphant, célébrée le 12 août, les préservateurs de la faune se sont engagés lundi à Nairobi à intensifier les mesures anti-braconnage et à faire connaître le sort des éléphants en Afrique.
La Fondation de la faune africaine (AWF) et WildlifeDirect, deux organisations écologistes, ont laissé entendre à Nairobi qu'ils travaillent dur avec les gouvernements et les organismes d'application de la loi afin de coordonner les efforts pour protéger les éléphants du continent.
Ils ont déclaré qu'il y a seulement 500.000 éléphants restant en l'Afrique actuellement, par rapports à 1,2 million dans les années 1980.
Entre 25.000 et 35.000 éléphants d'Afrique sont tués par les braconniers chaque année en raison de la demande d'ivoire, notamment en Asie.
La Journée mondiale de l'éléphant a pour but de sensibiliser la menace à laquelle sont confrontés les éléphants d'Afrique et l'importance d'arrêter le commerce d'ivoire.
Paula Kahumbu, directeur exécutif de WildlifeDirect, a déclaré que les défenseurs de l'environnement vont remettre mardi une pétition à l'inspecteur général de police du Kenya, David Kimaiyo, offrant l'aide des citoyens pour l'arrestation du pivot d'ivoire, Feizal Ali Mohamed.
Homme d'affaires de Mombasa, Feizal Ali Mohamed est accusé par le Kenya Wildlief Service (KWS) d'avoir orchestré le massacre de dizaines de milliers d'éléphants et d'être le principal bénéficiaire du commerce d'ivoire au Kenya. Un mandat d'arrêt a été délivré le 11 juin dernier.