L’échec des médiations mises à contribution depuis plus d’un an en vue du règlement de ce différend social, avec pour dernière institution en date la médiation de la république, a motivé les victimes de cette injustice à saisir le secrétariat général de la présidence de la république.
‘’ça fait un peu plus d’un an que l’on court en vain après le paiement de nos droits, dont quatre mois sans discontinu déjà passés en piquet de grève dans l’enceinte de la cathédrale Sainte Marie, sans que les lignes ne bougent’’ se confiait à un journaliste de mazleck info, une grévistes de la faim, dévisagée par la fatigue et le moral mis à rudes épreuves. Près de deux ans après leur licenciement forcé de la caisse nationale de sécurité sociale, CNSS, ils sont plusieurs centaines à déplorer des irrégularités dans leurs soldes tout compte. Des manquements marqués par des ponctions distinctement observables dans les droits légaux, et qui auraient constitué des motifs de paiement de la prime de risques, de logement, voire de la prime de servitude, ect….
Les recommandations du médiateur de la république, Laure Olga Gondjout, faites au directeur général de la CNSS de payer ces droits, sont tombées par terre sans plus jamais se relever, plus d’un mois après. C’est désormais vers le secrétariat général de la présidence de la république que se tournent ces hommes et femmes, âgées pour la plupart. ‘’ Les autres médiateurs n’avaient pas de voie prépondérantes, puisqu’ils ne représentaient que des forces de propositions. Et aujourd’hui, le choix de nous tourner vers la présidence de la république n’est donc pas fortuit, puisque le président décide’’ s’expliquait avec un brin de confiance dans l’avenir, le président du collectif de ces déflatés laissés sur le carreau.