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Le Gabon va abriter la conférence de l’AGOA en 2015
Publié le dimanche 10 aout 2014   |  Pressafrik


Nicaise
© Autre presse par DR
Nicaise Moulombi, président du Réseau des Organisations de la Société Civile pour l`Economie Verte de l`Afrique Centrale (ROSCEVAC)


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C’est l’une des grandes décisions annoncé par le Chef de l’Etat Gabonais, Ali Bongo Ondimba, au sortir de l’audience qu’il a accordé hier (mercredi) aux Etats – Unis, à la société civile gabonaise conduite par Nicaise Moulombi en sa qualité de Président Exécutif du Réseau des Organisations de la Société civile pour l’Economie Verte en Afrique Centrale (ROSCEVAC), a-t-on appris ce jeudi.

Le Gabon va abriter la conférence de l’AGOA en 2015

« Le Chef de l’état nous a fait l’honneur de nous recevoir hier en présence du conseiller diplomatique l’ambassadeur du Gabon au USA, du Directeur de cabinet Maixent Accrombessi, du Ministre du Commerce et celui des Affaire Etrangères », a informé M. Moulombi qui poursuit que « nous avons fait des propositions concrètes au Chef de l’Etat pour l’application des recommandations des rencontres de Washington pour la société civile. Il a été d’accord sur l’ensemble ».

Au nombre de ces bonnes nouvelles que M. Moulombi tient à nous partager figure la « Mise en place d’un Conseil National de la Société Civile », la « Mise en place des organes techniques de la Commission National de Bonne Gouvernance et la désignation des membres de la société civile », notamment.

Aussi, Selon le président du ROSCEVAC, l’autre bonne nouvelle est que le Chef de l’Etat, a annoncé l’organisation en 2015 de la conférence de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act), au Gabon en plus de l’ouverture d’un centre documentation AGOA.
Dès son retour au Gabon, M. Moulombi prévoit de restituer à la presse le bilan de son séjour au pays de l’Oncle Sam. Ce sera à la faveur d’un point de presse qu’il confirmera lundi prochain via son Conseiller en communication.

« Aussi notre pays était à l’honneur lors de la soirée à la droite du président Obama. Je pense que notre pays a enfin capitalisé ses efforts », a estime Nicaise Moulombi qui rend par la même occasion un vibrant hommage à l’Ambassade des Etats – Unis au Gabon pour l’excellent travail abattu.

Une importante déclaration a été prononcée par Mme Pepecy Ogoulinguendé (point focal Gabon du ROSCEVAC), à la demande du président du ROSCEVAC, à la sortie de l’audience avec Ali Bongo Ondimba qui accorde une importance particulière à la société civile gabonaise qu’il souhaite neutre, libre, responsable et efficace en tant que force de propositions.

Des news de la société civile aux Etats – Unis, on apprend de sources concordantes que Marc Ona (lauréat 2009 du prix Goldman Environnement), aurait décliné l’audience organisée à la demande de l’Ambassade du Gabon aux Etats Unis, arguant qu’ « une organisation de la société civile libre invitée par les grandes ONG telles qu’OXFAM et publiez ce que vous payez ».
Seulement, Marc Ona, à la grande surprise générale et au grand regret de la presse gabonaise ayant effectué le déplacement des Etats Unis, n’était pas retenu parmi les panélistes retenus pour exposer comme il a voulu le faire croire au journalistes gabonais présent a Washington qui ont tenu à être dans la salle où se déroulait l’atelier de Publiez ce que vous payez.

Dans son plaidoirie adressée au Président Obama, à la veille du sommet Etats Unis – Afrique, le Président du ROSCEVAC demandait au N°1 américain de « de préconiser la mise en place d’un appui direct aux organisations de la société civile d’Afrique Centrale par des mécanismes de financements innovants et durables; Ceci permettrait de répondre aux besoins spécifiques de chaque pays et dans le même temps de trouver des synergies et opportunités pour bénéficier d’économies d’échelles dans les Investissements » et qu’en retour « la société civile d’Afrique centrale s’engageait à produire des rapports annuels sur l’état d’avancement dans les pays de l’espace CEEAC des points susmentionnés et subventionnés via l’appui des fonds mobilisés devant être logés à la Banque de Développement des Etats d’Afrique Centrale (BDEAC) dans le cadre du Fonds pour l’Economie Verte en Afrique Centrale (FEVAC )».

GI/FM/NN/14

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