LIBREVILLE - Les taxis et taxis bus se font rares depuis le début de la semaine sur les routes de Libreville, en raison d’une opération d’immatriculation des portières lancée par la mairie de la capitale gabonaise, a-t-on constaté jeudi.
Le non respect par la municipalité d’Owendo d’un accord portant sur le quotta des taxis devant être acceptable dans les deux communes est l’origine de l’opération coup de poing.
« L’accord de 2010 disposait qu’Owendo qui est une commune de petite taille ne devait immatriculer au plus 1500 taxis. Et qu’en revanche, Libreville qui est la collectivité locale phare du Gabon devait immatriculer au moins 3500 taxis sinon un peu plus », a souligné jeudi dans une interview exclusive, Janvier Ngoua Ona Janvier, directeur général des finances et de recettes à la mairie de Libreville, initiateur de cette opération.
Selon M. Ngoua Ona, « nous nous rendons compte que depuis cette date, les autorités municipales d’Owendo ne respectent pas cet accord ».
L’hôtel de ville avance qu’en 2013, Owendo à immatriculer 3000 taxis. Toute chose ayant occasionné un manque à gagner de 250 millions à la mairie de Libreville. En 2014, Owendo serait déjà à 2100 taxis immatriculés, d’après l’hôtel de ville qui souligne que cet accord avait pour but de permettre les rapports apaisés.
Le même accord stipule que tous les véhicules immatriculé à Libreville qui désiraient exploiter ou travaillé à Owendo, devraient s’acquitté d’une vignette d’un montant de 50 mille FCFA. Et ceci se doit se faire réciproquement. Les taximen d’Owendo ne respecteraient pas aussi cette disposition.
Pour les taximen, la préférence pour se faire immatriculer à Owendo relève des facilités administratives. A la mairie centrale de Libreville, le processus semble viser. Selon les transporteurs, il faut passer par « un démarcheur » moyennant une somme d’argent pour obtenir un numéro de portière.