La Société d'Energie et d'Eau du Gabon (SEEG) a annoncé le début de travaux pour l'augmentation de l'alimentation en eau potable dans la commune de Libreville. A cet effet, les travaux engagés perturberont la distribution en eau dans de nombreux ménages à partir du 6 août.
Depuis hier, mercredi 6 août, la Société d'Energie et d'Eau du Gabon (SEEG) en collaboration avec le ministère de l'énergie et des ressources hydrauliques procèdent à une nouvelle phase de travaux pour l'augmentation de l'alimentation en eau potable dans la commune de Libreville.
" Les travaux nécessiteront la mise en arrêt durant quelques heures des usines de Ntoum 5/6. En conséquence, la desserte en eau de Libreville et ses environs connaîtra de faibles perturbations. La quantité d'eau distribuée lors de cette étape de travaux s'élèvera à 205.000 m3 d'eau/jour, contre 170.000 m3 d'eau/jour en début d'année, soit une augmentation de 35.000 m3 d'eau/jour. Cette augmentation permettra de renforcer particulièrement l'alimentation dans la commune d'Akanda", souligne le communiqué de la SEEG
Selon de nombreux riverains informés de cette nouvelle, il ressort que ces travaux pourraient faciliter l'accès à l'eau à toutes les populations.
" Les problèmes d'eau à Angondje sont devenus le quotidien de chaque résident si bien que nous avons pris l'habitude de transporter des bidons vides à chaque fois que nous nous rendons chez des amis ou des parents pour profiter à puiser de l'eau chez eux. Les travaux de la SEEG? Nous n'y croyons plus", a fustigé un résident de la commune d'Akanda à la rédaction de Gaboneco.
" A montalier, nous n'avons pas une goutte d'eau depuis des années. Si la SEEG décide d'augmenter son alimentation en eau, cela signifie que nos cris de détresse ont été entendus. Notre souhait est que ces travaux permettent réellement de nous approvisionner en eau, sinon cela ne servira à rien de faire des annonces pour qu'en retour rien de concret ne soit fait", a déclaré un autre Librevillois résidant au quartier Montalier dans la commune de Libreville.
Par ailleurs, la SEEG met en garde les populations sur la couleur de l'eau qui pourrait changer.