Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

IDH : Le Gabon perd 6 places en 2014
Publié le jeudi 7 aout 2014   |  Gabon Review


Le
© Présidence par DR
Le président Ali Bongo Ondimba inaugure le pont sur la Banio à Mayumba


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Gabon passe de la 106e à la 112e position dans l’Indice de développement humain, élaboré par le PNUD.

Publié en juillet dernier sous le thème «Pérenniser le progrès humain : réduire les vulnérabilités et renforcer la résilience», le rapport sur le développement humain 2014 révèle un classement des Etats selon la qualité de vie de leurs populations. Elaboré par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), ce document comprend 5 chapitres majeurs intitulés «Vulnérabilité et développement humain», «Situation du développement humain», «Personnes vulnérables, monde vulnérable», «Renforcement de la résilience : une plus grande liberté, des choix protégés» et «Consolidation des progrès : biens mondiaux et action collective».

Classé 106e un an plus tôt, le Gabon perd 6 places et se retrouve à la 112e position. A croire que les réformes et mesures annoncées par le gouvernement n’ont pas porté leurs fruits. Concrètement, l’indice du Gabon est de 0,674 contre 0,683 en 2013. L’analyse des données indique que la richesse par habitant progresse plus vite que l’espérance de vie, la durée moyenne de la scolarisation et tous les autres indicateurs sociaux. A y regarder de près, cela témoigne de la mauvaise répartition des richesses du pays, avec une espérance de vie qui stagne à 63 ans et la durée moyenne de la scolarité qui demeure à 7,5 ans. Une situation d’autant plus incompréhensible que le Gabon a enregistré en 2014 une croissance de 6%, selon le gouvernement. Le pays se console néanmoins en occupant la 8e place en Afrique. Il offre par ailleurs le meilleur niveau de vie de la sous-région Afrique centrale.

Le rapport soutient notamment que «les progrès réels dans le domaine du développement humain ne se limitent pas à donner aux personnes la liberté de choix et la possibilité de s’instruire, se soigner, avoir un niveau vie décent et se sentir en sécurité. Il s’agit également de s’assurer que ces réalisations sont pérennes et que les conditions réunies sont suffisantes pour soutenir le développement humain. Un état des lieux du développement humain serait incomplet sans une analyse et une évaluation de la vulnérabilité». Ce document analyse les types de politiques et les réformes institutionnelles capables de placer la résilience au cœur de la vie, en particulier pour les groupes exclus et pendant les moments critiques. Il examine les mesures universelles susceptibles de remédier aux discriminations et se concentre sur le besoin d’une action collective pour éliminer la vulnérabilité qui résulte de la rigidité des institutions nationales et des déficits de la gouvernance mondiale. Ce classement est dominé par la Norvège (0,944), l’Australie (0,933) et la Suisse (0,917). En revanche le trio des derniers de la classe est composé de la République centrafricaine (0,341), de la RDC (0,338) et du Niger (0,337).

L’IDH se calcule comme la moyenne simple de trois indices : le PNB/habitant, l’espérance de vie à la naissance et le niveau d’études, lui-même composé de la durée de scolarisation des adultes âgés de 25 ans et de la durée de scolarisation escomptée pour les enfants d’âge scolaire. L’IDH établit un minimum et un maximum pour chaque variable, appelés balises, et indique ensuite la situation de chaque pays par rapport à ces dernières. On obtient alors un résultat compris entre 0 et 1. Plus l’indice est élevé, et plus les habitants d’un pays jouissent d’un bien-être important.

 Commentaires