Le ministre gabonais du budget et des comptes publics, Christian Magnagna a ouvert mardi à Libreville, au stade de l’amitié d’Agondjé, les travaux des conférences budgétaires de répartition des crédits, dans le cadre de l’élaboration du projet de loi de finances 2015.
Les conférences budgétaires de répartition des crédits, en vue de la préparation du projet de lois de finances 2015 ont démarré mardi à Libreville. La loi de finance en préparation en question consacre le derenier volet de la reforme de la nomenclature budgétaire qui a ouvert la voie à la budgétisation par objectif de programmes dans les finances publiques gabonaises. Cette étape de la reforme touche principalement l’architecture budgétaires, l’organisation des services, le système de comptabilisation, les processus d’exécution des dépenses et les évolutions informatiques y relatives.
‘’ Les conférences budgétaires dites de répartition des crédits doivent être le moment adéquat pour encourager un débat de fond sur le volet « performance » des projets annuels des performances que vous avez librement élaborés, en terme d’objectifs, d’indicateurs et de cibles’’, a déclaré le ministre du Budget et des comptes publics, Christian Magnagna, à l’ouverture des travaux.
Ces conférences budgétaires doivent servir également à engager une discussion sur les crédits d’investissement de chaque projet annuel de performance inscrit dans le budget de l’Etat. Il s’agira concrètement d’échanger sur la liste des projets prioritaires devant bénéficier des crédits d’investissement pour l’année 2015. Aussi les conférences budgétaires ouvertes mardi sont selon le directeur général du Budget, Yves Fernand Manfoumbi, ‘’l’occasion d’examiner ensemble le cadrage stratégique, la définition des objectifs, les stratégies d’action, la prise en compte des effectifs par programme et l’évaluation des incidences financières des objectifs retenus ainsi que leur justification.’’
Les participants à ces travaux qui s’achèvent le 15 Août prochain ont été donc invités à bâtir un budget par objectif de programme, cohérent et suffisamment réaliste, adossé aux capacités réelles de financement du pays.