Le président américain Barack Obama a annoncé, le 5 août, que son plan Power Africa serait financé à hauteur de 26 milliards de dollars, contre les 7 milliards prévus initialement. Mais un an après son lancement, ce programme énergétique n'échappe pas aux critiques sur les pays ciblés et les sources d'énergies concernées. Décryptage.
En annonçant son plan Power Africa pour l'électrification de l'Afrique, en juin 2013, le président américain Barack Obama a touché juste. Les chiffres sont éloquents : le continent produit autant d'électricité qu'un pays comme l'Espagne et seul 8% de son potentiel hydroélectrique est exploité (contre 85% pour l'Europe, par exemple). Le déficit énergétique africain est donc abyssal et c'est un frein majeur à l'industrialisation.
Entrer dans l'histoire
Obama tient donc là son grand programme pour l'Afrique, celui qui pourrait le faire entrer dans l'histoire des relations entre les États-Unis le continent, au même titre que l'African growth and opportunity act (AGOA) de Bill Clinton ou encore le plan Pepfar de George W. Bush pour la lutte contre le Sida. Le 5 août, à l'occasion du sommet Afrique – États-Unis, Barack Obama a revu à la hausse les ambitions du plan, se donnant pour objectif de raccorder à l'électricité 60 millions de ménages africains (contre 20 millions dans sa première version). Le montant total de cette initiative parait impressionnant : 26 milliards de dollars.... suite de l'article sur Jeune Afrique