Selon le ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, les élèves ajournés au Bac 2014 l’ont été sur la base d’une application stricte de la loi.
Au lendemain de la proclamation des premiers résultats du Baccalauréat 2014, plusieurs élèves ajournés avaient réclamé la prise en compte des notes du Bac1 dans le calcul de la moyenne générale. Se disant injustement lésés, ils avaient alors entamé une grève de la faim qui avait conduit le ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique à initier une rencontre, en vue de leur fournir des explications.
Le 4 août dernier, Léon Nzouba, accompagné de son ministre délégué, Serge Ename Nsolet, s’est plié à cet exercice. Se voulant aussi pédagogue que compréhensif, il a affirmé que dans le calcul des notes des élèves ayant passé le Bac1, seule l’application de la loi a joué en défaveur de ces derniers. Selon lui, si l’avantage pour eux a été de ne plus passer les matières éliminées l’an dernier, «en revanche, la loi n’autorise pas d’additionner les notes, pour la simple raison que la recherche du Bac série est l’objectif visé». Comme quoi, la loi peut être dure mais, c’est la loi….
De fait, après vérification des notes en présence des parents, le ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique a réitéré son soutien à cette réforme qu’il juge nécessaire. «A mon sens, le Bac1 est indispensable dans ce sens que l’élève élimine toutes les matières non fondamentales, pour ne se consacrer qu’à celles fondamentales», a-t-il expliqué. Pour lui, cette première phase permet aux établissements de savoir ce que valent réellement les élèves dans les différentes matières, l’objectif ultime étant de mieux les orienter. «(Il s’agit de) faire en sorte qu’un véritable littéraire, mathématicien ou scientifique obtienne le Bac qu’il mérite et non celui acquis, parce qu’il fallait juxtaposer des notes avec des matières accessoires», a-t-il expliqué. Reste donc aux élèves recalés à multiplier les efforts pour l’obtention de leur précieux sésame pour les études supérieures.