Le géant italien vient de découvrir un gisement de gaz dans le prospect Nyonié Deep, à 50 km au large de Libreville, dont le potentiel est estimé à 500 millions de barils de pétrole l’équivalent (Boe).
500 millions ! C’est le potentiel équivalent (Boe) en barils de pétrole du nouveau gisement de gaz découvert par la compagnie italienne ENI dans le prospect Nyonié Deep sur le bloc D4, dans le pré-salifère du Gabon. A environ 13 km au large du Gabon et à 50 km de la capitale Libreville, ce puits de découverte, NFW Nyonié Deep 1, a été foré à une profondeur d’eau de 28 m et a atteint une profondeur totale de 4314 m. Le forage a rencontré «une couche épaisse de 320 m recelant des hydrocarbures, dans le pré-salifère clastique de l’Aptien, et qui s’étale sur plus de 40 km2 couvrant deux blocs d’exploration offshore détenus à 100% par le groupe ENI», indique un communiqué.
Ainsi, la compagnie italienne, en activité au Gabon depuis 2009, veut lancer, très prochainement, une campagne d’évaluation du potentiel. Dans le même temps, elle entend démarrer l’étude en vue de l’exploitation commerciale du champ gazier. C’est la troisième découverte récente en eau peu profonde pour ENI dans un tel système, après Nene Marine et Litchendjili Marine au Congo. Le potentiel de ces trois découvertes, qui peut encore augmenter, est estimé pour le moment à environ 3 milliards boe.
Créée en 1953 et privatisée en 1998, ENI est présente dans les secteurs du pétrole, du gaz naturel, de la pétrochimie, de la génération d’énergie électrique et de l’ingénierie. Présente dans 85 pays, son effectif est de 78 000 salariés environ. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 113,2 milliards d’euros en 2006 pour un bénéfice de 9,2 milliards d’euros. Première société italienne par sa capitalisation boursière, ENI était, en 2008, le cinquième groupe pétrolier mondial (classement par chiffre d’affaires) derrière Exxon Mobil, BP, Royal Dutch Shell et Total.