La ministre de la prévoyance sociale et de la solidarité nationale, Brigitte Anguilet Mba a présidé la cérémonie de clôture des activités marquant la journée internationale des veuves édition 2014 à l'auditorium de l'immeuble Arambo de Libreville.
Les activités marquant l'édition 2014 de la journée internationale des veuves ont pris fin hier, lundi 4 août à l'auditorium de l'immeuble Arambo de Libreville.
Célébrée chaque 23 juin, la journée internationale des veuves a été marquée par de nombreuses manifestations sur le plan national. D'abord, le 23 juin, il y a eu un colloque sous - régional qui s'est tenu avec la participation des associations de veuves de la République du Sénégal.
Le 27 juillet, à Ebel-Abanga, les jeunes veuves regroupées en association agricole ont bénéficié de divers dons pour renforcer leurs activités. Et, le 4 août, une cérémonie portant sur une causerie éducative a eu lieu à Libreville, pour clore cette célébration.
A cet effet, le public ayant effectué le déplacement pour la circonstance a eu droit à de nombreuses communications et contributions en rapport avec cette journée internationale.
Des thèmes tels que "Les actions judiciaires en faveur des conjoints survivants", "L'application des décisions judiciaires en matière successorale", ont ete expliqués aux participants. Parmi les orateurs, des experts comme Alphonse Nkourouna, directeur des affaires pénales et des grâces, Édouard Ogandaga, premier président à la cour d'appel et Me Hélène Goteni, huissier de justice, ont édifié l'assistance.
Cette clôture a été aussi l'occasion pour les conjoints survivants de témoigner de leur vécu après le décès de leur partenaire. En guise de mot de la fin, la ministre de la prévoyance sociale et de la solidarité nationale a tenu à remercier la première dame, Sylvia Bongo Ondimba pour le combat qu'elle a entrepris en instaurant cette journée au profit de la veuve afin de l'aider à faire face au problème constant de sa spoliation.
" La spoliation de la veuve, outre qu'elle destructure la famille, tend à faire peser sur notre pays le risque de voir cette même famille être détruite. C'est dans ce sens que nous devons changer de comportement, car comme le dit Sylvia Bongo Ondimba, soutenir les veuves, c'est contribuer à la construction d'une société plus juste", a déclaré la ministre.