Pas de consultation dans les Centres de Santé Maternelle et Infantile (SMI). C’est le constat fait ce matin sur certains de ces sites spécialisés dans le traitement et le suivi des enfants et des femmes enceintes. Les agents à travers cet acte mettent en application leur décision de suspendre le service minimum, décision prise en assemblée générale le 26 juillet dernier suite au constat du non-paiement de la Prime d’incitation à la performance. Et mise en exécution depuis le 30 juillet.
Ce matin, à la PMI de Louis, ce sont plus d’une vingtaine de mamans accompagnées de leurs enfants qui ont été refoulées par le portail cadenassé du centre de santé, la même surprise a été faite du côté du centre de santé de Glace.
La décision du 30 juillet est désormais effective. Les usagers de ces structures hospitalières publiques sont désormais poussés vers les centres de santé privés. Face à cette situation, nous avons rencontré le président du Syndicat National des Agents de santé (SYNAS), M.Franck Biyogho Bi Mba qui nous a fait savoir qu’ils iront jusqu’à la satisfaction de leur revendication. « C’est une injustice qu’il faut réparer. Car le président de la République avait dit que cette prime sera attribuée à tous les agents civils de l’Etat ».
Les syndicats du secteur de la santé tels que l’UPSA, le SYNAPHA, SYNAPS, SYNASSA et le SYNAMONPS comptent suivre le pas de SYNAS pour bénéficier eux aussi de la P.I.P. qui a tout l’air d’être une la prime d’incitation à la protestation.