Le paiement des primes de session à la tête du client, l’exclusion des fonctionnaires qui y sont affectés à la prime d’incitation à la performance, PIP, et les conditions de travail exécrables, sont tant de mobiles brandis pour justifier ce débrayage entamé le lundi 4 Août.
En plus de 40 ans d’existence, le conseil économique et social du Gabon est pour la première fois gagné par une grève de son personnel. Grogne qui a débutée à l’issue d’une assemblée générale organisée dans les franchises de l’institution. L’entame effective du débrayage s’est suivie d’une évacuation musclée des lieux des agents révoltés, qui ont passé l’essentiellement de leur premier journée de grève hors de l’institution.
Le portail de conseil leur a été sur le coup fermé, et le siège social de l’institution placé sous haute surveillance policière, disons, est passé sous contrôle d’un contingent de gendarmes, dont les services ont été sollicités par les dirigeants du conseil économique et social.
Les déséquilibres dans la redistribution des avantages sociaux, la gestion des cabinets politiques sur fond de népotisme et l’absence de commodités de travail, fâchent les membres du collectif des agents, qui exigent des garanties de réparations avant l’hypothèse de la levée de leur grève.