Du 8 au 9 août auront lieu à l'Université Omar Bongo (Uob) de Libreville, les premières assises de l'étudiant dont le but est faire une auto critique de la gestion de ce temple du savoir confronté à divers maux. L'Uob de 1990 à 2014, bilan et perspective" est le thème principal des premières assises de l'étudiant qui auront lieu du 8 au 9 août 2014 à l'Université Omar Bongo (Uob) de Libreville.
Les assises organisées par le Welcome Day, un regroupement d'étudiants, seront l'occasion pour les étudiants de faire une auto critique de la gestion de l'institution confrontée depuis 1990 à diverses crises qui ont peu à peu terni sa notoriété.
"Nous partons de 1990 à nos jours parce que 1990 a été l'année au cours de laquelle la grève a pris une dimension importante au sein de l'université avec des casses, des violences de tout ordre. Nous nous rendons compte que 24 ans après, les choses n'ont pas changé, les problèmes sont restés les mêmes et l'université n'a plus eu une année académique normale. Durant ces assises, nous ferons un bilan afin de savoir si ce sont les méthodes, les leaders estudiantins ou les responsables académiques qui posent problème" a indiqué Dina Coly Koussou, responsable communication de la manifestation.
Définies comme un cadre d'échange et de réflexion utile, les premières assises de l'étudiant qui verront la participation des étudiants, des autorités rectorales, de celles du ministère de l'Enseignement supérieur, de l'Agence nationale des bourses du Gabon (Anbg), ainsi que des représentants de la Primature, devraient permettre à la plus grande université gabonaise de sortir de sa torpeur.
"Nous comptons au terme des assises, soumettre aux autorités un cahier de charges pour défendre l'indépendance de l'Uob, voir comment améliorer les conditions d'études, comment promouvoir le mérite, harmoniser le système Licence-Master-Doctorat qui change d'un département à un autre, définir les conditions d'exclusions des étudiants avec le conseil de discipline étant donné que nous avons des condisciples incarcérés. Tous ces problèmes seront abordés au cours des ateliers prévus à cet effet", explique Dina Coly Koussou.
