Les résultats définitifs du baccalauréat 2014 au Gabon ont été rendus publics samedi dernier. Et comme à l’évidence, ils ont amené le taux de pourcentage de réussite à la hausse par rapport au résultat du premier tour, avoisinant les 50%. Toutefois, ce chiffre pourrait être amélioré si l’on prend en compte les revendications faites par les élèves recalés dudit examen, mais admis au bac1 de l’année dernière.
Une forte effervescence dans l’ensemble des centres d’examen du pays, particulièrement dans la capitale était perceptible ce samedi 02 aout. Occasionnée par la fièvre des proclamations définitives des résultats du bac, les bacheliers et futurs étudiants de l’année académique 2014-2015 sont désormais statués sur leur sort. On note dans l’ensemble, un travail passable dont certains centres et séries se sont distingués en fournissant des résultats probants qui ont permis de tirer le taux d’admis vers le haut.
Nous citerons en exemple les centres d’examen tels Nelson Mandéla où tous les candidats admissibles (143) en série (C) ont tous obtenu leur examen au second tour ; au Lycée Georges Mabignath, en série (A1), 211 ont obtenu le sésame sur les 213 amissibles au départ. Pour ce qui est du baccalauréat technique, au centre d‘examen Lycée Technique Omar Bongo, tous les admissibles ont réussi au second tour. Les séries STI atteignent de ce fait, un taux de réussite total de 66,77%.
Cependant, les élèves recalés, qui depuis lundi 28 dernier observe une grève de la faim pour réclamer la prise en compte de leur moyenne du bac1- 2013, attendent d’être reçus par le Ministre de l’Education Nationale, Léon N’Zouba afin de discuter et certainement résoudre le mal entendu observé jusqu’alors. Sur ce, il est convenu que ce lundi 04 aout à Libreville, sous la présidence du Ministre de tutelle, se tienne une commission des plaintes formulées par de nombreux candidats au sein de la Direction générale des examens et concours (DGEC), sise à l’université Omar Bongo.
Les résultats définitifs ayant été donnés, doit-on croire que cette commission permettra de revenir sur le cas de ces candidats, lorsqu’on sait que depuis le début de ce mouvement, le Ministre n’a pas manqué de faire savoir à ces jeunes que leurs notes du bac 1 avait bel et bien été prises en compte et qu’il y aurait juste eu un problème de communication ?