Blanchi par la justice dans le cadre de l'assassinat à Ndjolé d'Amadou Yogno, Rigobert Ikambouayat Ndeka, ancien ministre délégué à la Communication et actuel directeur général de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), entend poursuivre en justice toute personne liant son nom à ce crime.
Estimant que malgré le non-lieu prononcé en sa faveur par la justice dans le cadre de l'assassinat d'Amadou Yogno, certaines personnes continuent de faire le lien entre lui et les responsables de cet acte ignoble, Rigobert Ikambouayat Ndeka, a fait savoir par la voix de ses avocats au cours d’une conférence de presse organisée jeudi 31 juillet, qu'il comptait poursuivre en justice tout ceux qui se prêteraient à ce jeu.
"L’honneur et la considération d’un homme et des familles ayant été suffisamment souillés injustement, Monsieur Rigobert Ikambouayat Ndeka, se réserve le droit de poursuivre, non seulement les personnes qui l’ont outrageusement dénoncé, mais également certains organes de presse qui se sont illustrés dans cette cabale, pour dénonciation calomnieuse et diffamation", ont averti maîtres Moubeyi Bouale et Francis Nkea, tous deux avocats au barreau de Libreville et conseils de M. Ikambouayat Ndeka.
Selon ces avocats dont les propos sont rapportés par gabonactu.com et le quotidien Gabon Matin, l'actuel directeur général de l'Office des ports et rades du Gabon (Oprag) fait l’objet depuis un certain temps "d’accusations graves et injustes de crimes qui portent atteinte à son honneur et à sa considération" et parlent de ‘’dénonciations faites devant le juge d’instruction par ses adversaires politiques".
Pour rappel M. Ikambouayat Ndeka avait dû comparaitre devant la justice lors d'une audience foraine à Makokou après avoir été cité comme témoin au Tribunal de première instance de Makokou dans l’affaire du meurtre avec prélèvement d’organes en fin 2010, du jeune Ferdinand Kangoué à Booué dans le département de la Lopé (Ogooué-Ivindo)
Il avait été ensuite, dans un premier temps, inculpé par le tribunal de première instance de Lambaréné pour instigation d’assassinat avec mutilation sur la personne du transporteur camerounais Amadou Yogno, le 21 janvier 2013 au village Alembé à Ndjolé.
Malgré le non-lieu prononcé en sa faveur dans cette affaire le 28 mars 2014, décision confirmée par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Libreville le 16 mai 2014 les avocats de Rigobert Ikambouayat Ndeka se demandent pourquoi la presse n’en fait pas large diffusion mais continue de faire de leur client, un coupable?