Après que le médecin légiste de Ndjolé eut démenti les affirmations de prélèvement de la langue et de sexe d’Amadou Yogné, le transporteur camerounais assassiné, tel que proféré par l’ancien Procureur de la République près le Tribunal de Lambaréné, Juste Ambourouet et que son collègue juge d’instruction eut déclaré le non lieu en faveur de Rigobert Ikambouayat Ndeka poursuivi pour instigation d’assassinat avec prélèvement d‘organes, voila que le conseil supérieur de la magistrature du jeudi 31 juillet 2014 vient de démettre de ses fonctions de procureur de la république près le tribunal de Lambaréné, Juste Ambourouet.
Comme disait un compatriote, c’est le contraire qui eut été un évènement, car après que la cour criminelle eut condamné l’assassin Jolvi Sembé Hinzé, le pouvoir judiciaire ne pouvait rester impassible et contemplatif plus longtemps face l’incartade du jeune Procureur de Lambaréné qui s’expliquerait peut être par une formation douteuse et probablement par la main invisible d’un parrain dans la profession.
En effet, certains observateurs concluent à la piètre appréciation des pièces du dossier par ce jeune magistrat qui avait fondé ses déclarations télévisées sur des aveux sans objet, à savoir que les OPJ avaient, semble-il, obtenu des proches de Rigobert Ikambouayat Ndeka des aveux sur des faits qui n’existaient pas, en l’occurrence, le prélèvement de la langue et du sexe de la victime n’avait jamais été constaté par le médecin légiste.
Bref, il s’est agit d’aveux des faits qui n’ont jamais eut lieu. C’est ce que n’a pas pu ou voulu voir Juste Ambourouet dans cette affaire où l’on imagine même le pire sur les méthodes utilisées pour obtenir ces aveux spécieux et sans objet.
Outre qu’il est à craindre qu’à d’autres fonctions, le jeune magistrat ne reproduise pareilles bévues qui sont le propre des personnes à la réussite formationnelle et professionnelle douteuse.
Il y a aussi la question de la faute professionnelle dont il est l’auteur et qui pourrait être lourde au vu des dégâts causés dans les vies d’environ cinq personnes injustement détenues et mis en cause. Et n’y aurait-il pas lieu en plus dans le cadre d’une procédure disciplinaire s’il a été soudoyé ou instigué ?