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La contre-attaque d’Ikambouaya Ndeka
Publié le samedi 2 aout 2014   |  Gabon Review


Rigobert
© Autre presse par DR
Rigobert Ikambouaya Ndeka


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Estimant être victime de dénonciation calomnieuse, le directeur général de l’Office des ports et rades du Gabon se réserve le droit de poursuivre ses présumés calomniateurs, au nombre desquels l’actuel ministre délégué aux Transports, Raphaël Ngazouzé, et l’ancien ministre de la Justice, Pascal Désiré Missongo.

Au-delà du non-lieu obtenu par ordonnance du 28 mars 2014, Rigobert Ikambouaya Ndeka passe à la contre-offensive. Affirmant devoir laver l’honneur de leur client, qu’ils estiment avoir été suffisamment souillé, Mes Moubeyi Bouale et Francis Nkea saisissent à leur tour la justice. Si le choix de la date du 31 juillet dernier, retenue pour abriter le Conseil supérieur de la magistrature, semble relever de la simple coïncidence, les déclarations faites par les avocats sont loin d’être banales. Regrettant que la presse n’ait pas, à leur goût, assez relayé le blanchiment de leur client, ils ont nommément cité ceux qu’ils tiennent pour les présumés calomniateurs de ce dernier. «Ces personnes qui ont dénoncé Ikambouaya Ndeka sont clairement connues. (Elles) sont dans le dossier du tribunal de Lambaréné et de Makokou», ont-ils asséné, d’entrée de jeu. «Sembé, l’auteur principal qui a finalement été condamné dans cette affaire, n’a jamais été cité, ni en enquête préliminaire, ni devant le juge d’instruction. Nous nous réservons le droit de poursuivre avec notre client ces personnes», a annoncé Me Francis Nkea.

Selon les deux avocats, au nombre des détracteurs du directeur général de l’Office des ports et rades du Gabon, on compte l’actuel ministre délégué aux Transports, Raphaël Ngazouzé, l’ancien ministre de la Justice et magistrat, Pascal Désiré Missongo, l’ancien ministre, ambassadeur itinérant et ministre plénipotentiaire, Jean Mindoumbi, l’ancien conseiller spécial du président de la République, Thomas Meliong, et l’ancien député Raymond Ngombela. Toutes ces personnalités sont issues de la province de l’Ogooué-Ivindo et militent au Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). «Dans cette affaire, il y a également certains magistrats de haut rang. On ne peut pas comprendre que quelqu’un qui est assermenté puisse faire des affirmations péremptoires alors même qu’il est clairement établi dans le dossier que dans cette affaire-là, il n’y a pas eu de crime rituel encore moins de prélèvement d’organe», a dit Me Francis Nkea, avant de conclure: «L’honneur et la considération d’un homme et des familles ayant été suffisamment souillés injustement, monsieur Rigobert Ikambouaya Ndeka se réserve le droit de poursuivre, non seulement les personnes qui l’ont outrageusement dénoncé, mais également certains organes de presse qui se sont illustrées dans cette cabale, pour dénonciation calomnieuse et diffamation». Affaire à suivre…

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