A 5 jours de cette rencontre initiée par la Maison Blanche, trois représentants de l’administration Obama ont dévoilé à la presse africaine et internationale les principaux points devant y être abordés.
En présence de Benjamin Ellis, conseiller chargé des Relations et Affaires publiques, 12 journalistes locaux, représentant la presse nationale et internationale, ont pris part à la téléconférence organisée par la Maison Blanche, le 31 juillet dernier, dans les locaux de l’ambassade des Etats-Unis au Gabon. Animés par Linda Thomas-Greenfield, secrétaire adjointe au bureau des Affaires africaines, Grant T. Harris, assistant spécial du président et directeur principal aux Affaires africaines, et Gayle Smith, assistante spécial du président pour le développement et la démocratie au Conseil de sécurité des USA, les échanges ont tourné autour du sommet USA-Africa, prévu pour les 5 et 6 août prochain, en présence du président américain.
De même, ont annoncé les intervenants, les questions liées à la bonne gouvernance, à la transparence et à la limitation des mandats présidentiels sur le continent ne seront pas oubliées. «D’aucuns se plaignent que le président Obama ait invité des dictateurs à cette rencontre. Ce qui est loin d’être une erreur de sa part, puisqu’il se donne là, l’occasion de leur dire en face ce qu’il pense», a justifié l’oratrice principale avant d’ajouter, un brin philosophe : «On ne peut prétendre avoir un dialogue franc avec quelqu’un si on ne l’a pas en face de soi.»
Par ailleurs, les échanges entre les dirigeants africains et l’administration Obama devront également porter sur les questions de santé, notamment l’épidémie d’Ebola qui sévit au Niger et menace les pays alentours, l’aide au développement de l’agriculture et l’implication des jeunes leaders africains dans le processus de développement économique du continent, conformément au programme Mandela Washington Fellows de l’initiative américaine Young African Leaders Initiative (YALI) qui suit 500 jeunes Africains depuis juin 2014.