En marge d'une rencontre avec le ministre équato-guinéen de l'Intégration Régionale, Baltasar Engonga Edjo, porteur d'un message de son homologue, Théodoro Obiang Nguema Mbasogo, le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a présidé une réunion du Conseil supérieur de la magistrature, jeudi 31 juillet. Le président de la République, Ali Bongo Ondimba a dirigé jeudi 31 juillet 2014 au palais présidentiel de Libreville, une réunion du Conseil supérieur de la magistrature.
Comme l'exige la tradition, cette rencontre placée sous l'égide du président de la République a permis de faire un nouveau diagnostic de la justice gabonaise confrontée entre autres à l'affairisme, à la corruption, aux détournements des fonds publics et aux abus de pouvoir qui l'ont plongée dans une sorte de coma.
Le chef de l’exécutif a donc passé au peigne fin les forces et faiblesses de l'appareil judiciaire gabonais avant de s'appesantir sur la nécessité de renouvellement et le redéploiement du personnel du ministère de la Justice.
Au nombre des sujets abordés figurait également la liste noire des personnes impliquées dans les malversations financières et détournements de fonds publics, dévoilée par l'audit des instances du Trésor.
Au cours du conseil, l'éthique du magistrat a donc longuement été abordée. D'autant qu'ils demeurent encore nombreux, ces représentants de l’appareil judiciaire qui manquent d'exemplarité dans l'exercice de leurs fonctions et en dehors comme le recommandent les textes réglementaires.
Durant ces assises, les membres du conseil ont également examiné certains projets dont celui portant sur la réforme du Code de procédure pénale et du Code de juridiction administrative y compris le cadre juridique de la Prime d'Incitation à la Performance (PIP) diversement interprété par les magistrats.