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Ndoye Loury encourt 3 mois d’emprisonnement avec sursis
Publié le vendredi 1 aout 2014   |  Gabon Review


Les
© Autre presse par DR
Les avocats d’Athanase Ndoye Loury : le bâtonnier jean Pierre Akumbu (au premier plan) et Jean Rémy Bantsantsa.


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Au terme d’une audience animée, le ministère public a requis une peine, conforme à l’article 292 du Code pénal.

L’audience correctionnelle du 30 juillet dernier s’est penchée pendant plus de cinq heures d’horloge l’affaire Ndoye Loury. Accusé de complicité de vol et violence par voie de fait pour avoir, dit-on, saisi les biens d’une entreprise sur la base d’un jugement commercial rendu par le tribunal pénal de Libreville, le syndic judiciaire s’est attaché les services de 2 avocats, Rémy Bantsantsa et Jean Pierre Akumbu.

C’est un procès riche en argumentaires et en contradictions auquel le public présent a eu droit. De part et d’autre, les avocats n’ont pas été avares de formules rhétoriques. «Il y a soustraction frauduleuse du bien d’autrui et pour le préjudice causé à notre client, nous réclamons la somme de 5 milliards 620 millions de francs CFA», lancé Jean-Paul Moubembé, avocat de l’accusation. «Ndoye Loury agissait dans le cadre de sa fonction. Il n’a pas été épinglé par la justice. Il n’a pas volé. Il n’a absolument pas fait violence sur les salariés de l’entreprise qui se plaint. Tout cela relève de la machination (….) Qu’on nous apporte la preuve de vol, de violence par voie de fait», a répliqué Jean Pierre Akumbu.

Fustigeant le comportement des proches du prévenu, le procureur de la République, Sidonie Flore Ouwé, a essentiellement axé son réquisitoire sur la démonstration des trois éléments de preuves. Il s’est agi, entre autres, de la preuve matérielle, intentionnelle, et légale qui l’aurait conduit à requérir 3 mois d’emprisonnement avec sursis et 600. 000 francs CFA d’amende contre le présumé coupable, conformément à l’article 292 du Code pénal. Le verdict de l’affaire est attendu pour le 1er août prochain

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