La compagnie pétrolière a annoncé, le 30 juillet dernier, des résultats en légère baisse.
Avec une production de pétrole brut de 57 900 barils par jour soit une hausse de 2% au deuxième trimestre 2014, les résultats de Total Gabon sont plutôt satisfaisants. La filiale du groupe Total, affiche cependant un résultat net de 117 millions de dollars au 1er semestre 2014 contre 149 millions de dollars au premier semestre 2013. Une baisse justifiée par «la hausse des amortissements liée aux mises en service en 2013 des installations liées à la phase 3 du redéveloppement du champ d’Anguille (plateforme AGMN, centrale électrique, pipes etc.), ainsi que de la hausse des coûts d’exploitation (dépenses non récurrentes et gros entretiens puits)».
Pour ainsi dire, si la production a enregistré une très légère hausse en raison d’une meilleure disponibilité des compresseurs de Gonelle, Barbier et Anguille, cela ne se répercute pas toujours sur le chiffre d’affaires de l’opérateur. Au 1er semestre 2014, celui-ci s’élève à 789 millions de dollars, soit un recul de 1% par rapport au 1er semestre 2013 (801 millions de dollars). L’explication, Total Gabon va la trouver dans «la baisse des volumes vendus sur la période (-6%, soit -480 000 barils) et de celle des prestations pour tiers (-1%, soit -7 millions de dollars) partiellement compensées par la hausse des prix de vente des qualités de brut commercialisées (+3%, soit +3,1 dollars par baril) et la hausse des échanges de brut avec les partenaires (+3%, soit +23 millions de dollars)».
Pourtant, Tout Gabon reste confiant. La compagnie pétrolière affirme que les explorations en cours dans les champs de Torpille, Diaba et le permis Nziembou permettront de déterminer la suite des évènements. Des travaux d’exploration, de développement ou de redéveloppement qui, indique un communiqué de presse, n’ont une grande incidence sur les investissements consentis par la compagnie. Ceux-ci s’élèvent d’ailleurs à 362 millions de dollars, soit une baisse de 7% par rapport au premier semestre 2013 (391 millions de dollars). Si la baisse des coûts d’exploration est l’une des explications, la hausse du prix moyen du baril, tous types de brut confondus, est pour beaucoup dans la bonne santé de Total Gabon.