Un accord de siège vient d’être signé entre la République gabonaise et l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC).
Un accord de siège entre la République gabonaise et l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC), a été signé le 25 juillet dernier à Libreville. Cet accord qui permettra au Gabon de bénéficier de l’assistance de cet organisme spécialisé de l’Afrique centrale en matière de gestion des grandes endémies, a été conclu par le ministre des Affaires étrangères, Franck Emmanuel Issozet Ngondet, et le Dr Constant Roger Ayenengoye, secrétaire général de l’OCEAC.
Plus précisément, cette signature permettra notamment la surveillance épidémiologique intégrée des maladies pour un meilleur contrôle de la situation sanitaire de la sous-région, la complémentarité dans les actions afin d’optimiser les résultats et l’harmonisation des politiques de santé dans le respect des responsabilités nationales. «Désormais, vu son statut, l’OCEAC va se placer à côté du gouvernement comme une véritable caisse de résonnance pour l’aider à concevoir sa politique de lutte contre les grandes endémies telles que le VIH/sida, le paludisme, la maladie du sommeil, la tuberculose et les fièvres à virus», a indiqué Franck Emmanuel Issozet Ngondet. «L’OCEAC est aussi investie d’importantes missions dans le domaine de la santé publique. Ces missions s’inscrivent dans l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement et sont mises en œuvre dans le cadre du programme économique régional 2010-2025 de la Cemac», a, pour sa part, déclaré le Dr Constant Roger Ayenengoye.
L’Organisation de coordination et de coopération pour la lutte contre les grandes endémies en Afrique centrale a été créée en 1963 à Yaoundé par les ministres de la Santé du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la RCA et du Tchad. Elle a pris définitivement la dénomination OCEAC en 1965.
Son implantation au Gabon permettra l’élaboration et le suivi de l’application des normes sanitaires régionales de production, de conservation, de transport, de consommation des aliments, médicaments, liquides biologiques, eaux, organes humains et des produits de beauté, l’évaluation des risques environnementaux sur la santé, ainsi que de l’élaboration des mesures d’hygiène et leur application.