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Le soutien de Mike Jocktane à Firmin Ollo
Publié le mardi 29 juillet 2014   |  Gabon Review


Mike
© Autre presse par DR
Mike Jocktane, directeur de cabinet d`André Mba Obame lors des élections présidentielles de 2009.


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A travers une lettre, l’évêque et homme politique sonne la charge contre le pouvoir, prenant ainsi fait et cause pour le leader étudiant détenu à la prison centrale de Libreville.

Récemment interpellées sur son état de santé, les autorités de la prison centrale de Libreville ont depuis consenti à prodiguer de véritables soins à Firmin Ollo, l’un des deux présumés instigateurs des troubles enregistrés au sein de l’Université Omar Bongo (UOB). Il faut dire que le sort de cet étudiant semble préoccuper de plus en plus l’opinion nationale. Récemment, c’est l’évêque et homme politique Mike Jocktane qui est revenu sur le sujet.

A l’exemple de Me Naomie Assoumou et Me Moubembé, avocats déclarés de Firmin Ollo Obiang, Mike Jocktane, qui avait déjà défrayé la chronique en mars dernier en accusant le pouvoir d’avoir attenté à sa vie en raison de sa relation avec André Mba Obame, se pose en véritable défenseur du détenu. Dans une lettre ouverte adressée à l’étudiant, il exprime sa «grande indignation» suite à la «détention arbitraire» du leader étudiant. Pour lui, cette détention «n’est pas justifiée et (elle) va très clairement à l’encontre de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen à la laquelle le Gabon a souscrit et (lui) aussi».

Ainsi, pour l’homme d’église et néanmoins militant de l’Union nationale (UN), l’étudiant dont il dit admirer la bravoure, ne serait ni plus ni moins qu’«un prisonnier politique à qui il est reproché d’avoir revendiqué ses droits ainsi que ceux de ceux-là, très nombreux, qui (lui) ont fait confiance pour les représenter».

Aussi, se joignant au combat des étudiants exclus de la Faculté de droit et des sciences économiques (FDSE) de l’UOB, il affirme devoir se mobiliser pour leur libération. «Je ne déserterai pas le champ de bataille tant que vous, (…) Firmin Ollo Obiang, n’aurez pas recouvré la liberté; et qu’il ne sera pas redonné à vous et vos camarades, injustement exclus, le droit à l’Education», écrit-il. L’affaire aurait-elle donc définitivement pris une tournure politique ? Cela reste à prouver.

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