Mis en place par le gouvernement pour marquer l’importance accordée aux droits des gabonais, le ministère des Droits, de l’Egalité des chances et des gabonais à l’étranger, sous la tutelle d’Alexandre Désiré Tapoyo, est une aubaine pour les étudiants en Droits humains à la recherche d’éventuels stages et emplois. C’est ce qui ressort de la réunion que le responsable de l’enceinte a accordé à un collectif d’étudiants en Master 2 "droits humains" à l’UOB.
De prime abord, le ministre Alexandre Désiré Tapoyo a reçu dans son cabinet, Mme Sophie Bussmann-Kemdjo, directeur de la Bibliothèque de droit africain (African Law Library). Cette dernière est venue présenter au Ministre son ambition d’intégrer le Gabon au sein de la fondation dont elle a la charge. L’objectif étant de mettre à la disposition des africains, aussi bien installé en Afrique que ceux de la diaspora, des « instruments juridiques, documentations juridiques » du droit africain. Naturellement, le Ministre a salué et s’est engagé à coopérer avec ladite institution afin que le droit gabonais gagne en « visibilité sur la scène africaine, pour la sous région ».
Puis, à la fin de cette première réunion, le Ministre a ensuite reçu des étudiants de Master 2 en droits humains de l’UOB, conduit par leur responsable, Onama Otounga. Avec eux, il a s’agit de discuter sur les objectifs du département ministériel et la formation en droit humain suivie par ces étudiants. Ce qui a certainement permis à ces étudiants de voir si les enseignements reçus cadre avec les ambitions du tout nouveau ministère. Tout de même, ils sortiront satisfait, d’après les propos du responsable du collectif, pris par notre confrère : « Nous avons reçu certaines garanties de la part du ministre, notamment sur la perspective de stages et d’emplois ».
Un entretien qui vient à point nommé au moment où la question de la formation des jeunes en adéquation avec les besoins de marché du travail se pose avec acuité. La création de ce ministère étant vu, pour certains, comme une stratégie politique pour attirer la faveur des gabonais à l’étranger à la présidentielle de 2016, ledit département parviendra-t-il, à moyen termes, à crédibiliser son importance à la majorité des gabonais et à la communauté internationale ?