Les récentes initiatives du Fonds africain de garantie et de coopération économique (Fagace) ou de l’Agence française de développement (AFD) laissent croire que les petites et moyennes entreprises pourraient bientôt accéder un peu plus facilement au crédit.
Longtemps laissées pour compte au profit de structures étrangères installées au Gabon, les Petites et moyennes entreprises (PME) gabonaises seraient-elles désormais dans les bonnes grâces des organismes nationaux et internationaux spécialisés ? La réponse peut être perçue à travers un ensemble d’activités initiées ces temps derniers. Ainsi, en marge de l’atelier qui se tient depuis le 22 juillet, sous le patronage du ministère du Commerce, des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Développement des services, le président du Fonds africain de garantie et de coopération économique (Fagace) a rendu visite au Premier ministre le 21 juillet dernier afin d’évoquer les possibilités d’aide financière aux entreprises.
Pour Abdoulaye Bio Tchané, «les PME locales éprouvent de grandes difficultés à se faire financer par les banques, faute de garanties solides». Raison pour laquelle il se prononce pour que le Fagace apporte cette garantie aux entreprises gabonaises afin de leur permettre de bénéficier de crédits «à un taux acceptable». Entre la réflexion sur la renaissance du Fonds d’expansion et de développement des Petites et moyennes entreprises ou industries (Fodex), le récent appui financier de l’Agence française de développement (AFD) et les suggestions du Fagace, il semble que les PME locales soient en passe de voir leur situation s’améliorer. Reste que tout ceci demeure du domaine de l’intention.
Par ailleurs, par le biais de son coordonnateur, Joseph Essono Nto, le Progracom s’est dit disposé à contribuer au développement d’un «circuit» explicite pour toutes les PME locales en quête de financement. Concrètement, il s’agira, de «mettre à disposition des PME un outil unique d’information» et une administration dédiée.
