À quelques semaines du premier Sommet États-Unis–Afrique jamais organisé, qui se déroulera du 4 au 6 août prochains, une coalition d’ONG internationales et la société civile africaine ont demandé au Président Barack Obama d’accorder une place à la société civile à la table des discussions et d’aborder les sujets essentiels que sont les droits de l’homme et la bonne gouvernance.
Une pétition en ligne adressée au Président Obama a été lancée la semaine dernière sur le site Internet http://www.we-are-africa.org. Une campagne de réseaux sociaux correspondante appelée #WeAreAfrica a également été lancée sur Twitter.
Le site Internet et la campagne #WeAreAfrica sont le résultat d’un Forum de la société civile qui s’est tenu fin juin à Washington. Cette rencontre avait été organisée par le Centre Robert F. Kennedy pour la justice et les droits de l’Homme, les fondations Open Society, Freedom House, Amnesty International USA et Front Line Defenders. Ce Forum a réuni 18 célèbres défenseurs des droits de l’homme issus de 12 pays différents pour élaborer des recommandations politiques spécifiques pour que le gouvernement des États-Unis, les chefs d’État africains et la société civile renforcent la gouvernance démocratique et le respect des droits de l’homme. Les participants ont proposé des recommandations dans trois domaines clés, à savoir la suprématie du droit, la transparence et la corruption, et enfin la discrimination contre les groupes marginalisés, et les ont présentées à des représentants de haut niveau de la Maison Blanche, du Département d’État et du Congrès des États-Unis.
Depuis, la société civile africaine souhaite ardemment que ces questions et recommandations soient abordées lors du prochain sommet. Elle désire également que la société civile participe sur un pied d’égalité aux futures relations entre les États-Unis et l’Afrique.