Evoquant des «disparités» dans la redistribution de la Prime d’incitation à la performance (PIP), le Mouvement syndical des agents de l’administration publique (Mosaap) est entré en grève générale illimitée le 21 juillet dernier.
Après une courte période d’accalmie, le Mouvement syndical des agents de l’administration publique (Mosaap) a annoncé une nouvelle grève générale illimitée le 21 juillet dernier. Motif : dénoncer les «disparités» constatées dans le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) et l’absence de concertation dans la mise en place de cette mesure. «La PIP est destinée à tous les agents de l’Etat. Nous pensons que dans les agents de l’Etat, il y a les agents civils et les agents militaires. Il faut donc qu’on paye aussi cette prime aux militaires, aux gendarmes et aux policiers», a souligné le modérateur du Mosaap, Marcel Libama pour qui cette mesure est «transformée en désordre».
Le modérateur du Mosaap dénonce «des omissions sur les listes de paiement, et la présence des noms des agents en stage et même des morts», s’indignant de ce que les agents sont payés à la main, au lieu de recevoir leur prime par virement bancaire. «Ce qui est source flagrante de fraude», a-t-il affirmé.
Reçus par Bruno Minko-mi-Ngoua, le directeur de cabinet du ministre du Budget, les responsables du Mosaap et leur interlocuteur sont convenus de la mise en place d’une commission interministérielle sur les problèmes engendrés par le paiement de la PIP au sein du secrétariat général du gouvernement. Cette initiative amènera-t-elle les syndicalistes à lever leur mouvement de grève ? Pas sûr car ces derniers ont été formels : «Pas de PIP, pas de travail !».