Le personnel du Centre national de la recherche scientifique (Cenarest) observe un mouvement d'humeur pour réclamer le paiement de la Prime d'incitation à la performance (Pip).
Les activités sont fortement perturbées au Centre national de la recherche scientifique (Cenarest) où, depuis vendredi 18 juillet 2014, le personnel observe un mouvement d'humeur.
Les grévistes s'insurgent contre le fait selon lequel, ils ne bénéficient toujours pas de la Prime d'incitation à la recherche (Pire), encore moins de la prime d'incitation à la performance (Pip) récemment payée à d’autres agents publics.
Ces derniers ne comprennent pas pourquoi malgré les précisions du décret n° 001864/PR/MESRS du 5 décembre 1987, portant statut particulier des personnels de la Recherche scientifique et technologique, en son article 22 qui stipule que les chercheurs et techniciens bénéficient d’un régime particulier de primes et d’indemnités, seuls les chercheurs perçoivent la prime d’incitation à la recherche (Pire).
Au total, 288 agents issus entre autres, de l’Institut de recherches technologiques, l’Institut de recherches en agronomie forestière, l’Institut de recherches en sciences humaines, l’Institut de pharmacopée et de médecine traditionnelle et du commissariat général à la recherche scientifique, sont concernés par cette situation que bon nombre qualifient "d'injustice".
Remontés, ces derniers ont exigé au commissaire général du Cenarest, Franck Daniel Idiata, de réviser les listes de bénéficiaires de la Pip afin d'espérer une éventuelle reprise du travail.
Pour rappel, la mise en place de la Pip ne prévoit nullement un cumul de cette prime avec une autre.
Les agents du Cenarest devront donc choisir l’objet de leur combat : la Pip ou la Pire.