Sous la conduite du procureur de la République, la Police nationale vient d’effectuer une descente sur le terrain où plus de 500 mineurs et tenanciers de bars ont été interpelés.
Accompagné des éléments de la Police nationale, le procureur de la République a récemment effectué une descente dans certains débits de boisson et night-clubs de la capitale et de la commune d’Akanda. Une opération, dénommée «coup de balai», qui consistait à faire respecter la loi relative aux heures d’ouverture et de fermeture des débits de boisson. Pas moins de 500 mineurs et tenanciers de bars ont ainsi été interpelés lors de cette opération. «Ces personnes ont été interpelés parce qu’elles ont été retrouvées sans leurs pièces d’identité. Donc, on n’est pas informé de leur réelle identité. La première chose qui va être faite c’est de les identifier. Après, si les parents de ces personnes viennent avec les cartes nationales d’identité ou des cartes de séjour, nous allons les laisser partir», a expliqué Sidonie Flore Ouwé.
Par contre, a poursuivi le procureur, «si aucune pièce d’identité ne nous est présentée, un doute va certainement planer dès lors que ce sont des personnes qui ont été retrouvées dans des débits de boisson en train de consommer de l’alcool. Par ailleurs, il y a également des personnes qui ont été interpelés pour nuisances sonores, à savoir les gérants et tenanciers de bars. Ces dernières seront présentées devant le tribunal et des sanctions seront certainement prononcées à leur endroit». Ces derniers risquent une peine allant de un mois à un an de prison et une amende allant de 20 000 à 200 000 francs CFA.
Décidée en Conseil des ministres le 4 décembre 2009, la décision fixant l’heure de fermeture des débits de boisson à 22H a du mal à être appliquée près de 5 ans après.