Exercice 2013 concluant pour la Compagnie commune des assurances des Etats membres de la conférence internationale des marchés d’assurance (Cica-Ré) qui a réalisé un chiffre d’affaires de 25,9 milliards de francs CFA, en hausse de 20,25% par rapport à 2012.
Les actionnaires de la Compagnie commune des assurances des Etats membres de la conférence internationale des marchés d’assurance (Cica-Ré) viennent de tenir leur 32e assemblée générale à Abidjan, en Côte d’Ivoire, où ils ont notamment examiné les comptes 2013. Bilan satisfaisant puisque la compagnie a réalisé un chiffre d’affaires de 25,9 milliards de francs CFA, en hausse de 20,25% par rapport à 2012, pour un bénéfice de 2,11 milliards de francs CFA, soit 10,57% du capital social. «Le constat est plutôt éloquent, car les réalisations à mi-parcours du plan stratégique de développement 2009-2020 sont largement en dépassement de prévisions. La Cica-Ré est en pleine croissance et les perspectives de développement restent optimistes», s’est réjoui James Redombo, président du conseil d’administration.
Par ailleurs, ce conclave a également permis aux assureurs de jeter un regard sur le bilan de la compagnie et les perspectives des trois prochaines décennies. On apprend ainsi que la Cica-Ré est passée d’un capital de 600 millions de francs CFA en 1984 à 20 milliards en 2014. Et son plan stratégique de développement 2009-2020 prévoit un chiffre d’affaires de 40 milliards de francs CFA, qui résulterait d’une croissance saine du volume d’affaires, de l’ouverture de bureaux au Maghreb et en Afrique de l’Est mais également de la promotion de la bonne gouvernance et de l’établissement des relations durables avec les agences de notation.
Créée en 1981 par les Etats membres de la Conférence internationale des contrôles d’assurances (Cica) devenue depuis la signature du Traité CIMA, la Conférence interafricaine des marchés d’assurances en 1992, la Cica-Ré a commencé ses activités le 1er janvier 1984. Les missions à elle assignées sont contenues dans l’Accord portant sa création. Elles consistent essentiellement à promouvoir le développement des activités nationales d’assurances et de réassurances dans les pays membres, favoriser la croissance des capacités de souscription et de rétention nationales, régionales et sous-régionales et contribuer au développement économique de l’Afrique.