Alors que doit se tenir du 4 au 6 août prochain à la Maison Blanche, un sommet Etats-Unis-Afrique consacré au développement économique du continent, plusieurs organisations africaines et internationales craignent que le sommet ne néglige les questions fondamentales de gouvernance et de droits de l'homme qui empêchent les Africains ordinaires de vivre dans la dignité. Saluant le sommet Etats-Unis -Afrique prévu du 4 au 6 août 2014 à la Maison Blanche, les organisations africaines et internationales qui espèrent que cette rencontre sera l'occasion pour le président Barack Obama, de promouvoir la bonne gouvernance et le respect des droits de l'homme, de renforcer les échanges et les investissements, mais aussi les efforts visant à accroître la sécurité et lutter contre l'extrémisme, émettent cependant plusieurs réserves.
Pour elles, il ne serait pas bon que le sommet néglige les questions fondamentales de gouvernance et de droits de l'homme qui empêchent les Africains ordinaires de vivre dans la dignité.
Car, ignorer ces questions contribuerait à la prolifération de groupes extrémistes, à l'instabilité sociale, à la corruption et au sous-développement systématique.
Selon ces organisations, assurer la participation significative et l'implication de toutes les parties prenantes, y compris les gouvernements et la société civile, permettra de lutter contre ces problèmes toujours en cours et d'atteindre les objectifs de développement.
De même que soutenir, étendre le développement inclusif et promouvoir la paix et la sécurité, revient à impliquer un peu plus la société civile dont les contributions dans ce sens en Afrique, méritent d'être révélées durant le sommet de Washington.
Toute chose qui enverra un message fort et sans équivoque au monde que les Etats-Unis considèrent ces voix indépendantes comme un partenaire essentiel pour le développement en Afrique.
