Libreville, 21 juillet (NVG)-La signature le samedi 19 juillet au collège N’Tchoréré de Libreville de l’acte constitutif du front uni de l’opposition pour l’alternance, vient sonner le clairon de la mobilisation des forces de l’alternance, à deux ans de la prochaine présidentielle.
C’est sur l’honneur et au nom de la patrie, que les 14 leaders politiques aux avants postes de cette dynamique, ont juré fidélité aux valeurs cardinales qui fondent leur engagement politique tourné vers l’avènement de l’alternance politique au Gabon. Un engagement sur l’honneur, qui devrait trancher avec les atermoiements qui ont depuis toujours sapé l’évolution en rangs serrés de ce bord politique lors des précédents scrutins présidentiels. La promesse d’une candidature unique qui bénéficiera des soutiens du reste, a été publiquement annoncée.
Les premiers pas de cette union sacrée pour la fin de plus de 40 ans de règne des Bongo, sont signés de plus d’une dizaine de personnalités dont une dame, Paulette Missambo. Les mâles signataires du document de mise en route de ce front uni, sont, Jacques Adiahenot, Pierre Aloughe-Mba, Luc Bengono-Nsi, Jean Eyenghe-Ndong, Pierre-André Kombila-Koumba, Jean-Marcel Malolas, Fulbert Mayombo-Mbendjangoye, Paulette Missambo, Joseph-Benoît Mouity-Nzamba, Zacharie Myboto, Jean Ntoutoume-Ngoua, Casimir Oye-Mba, Jean Ping et Jean-Pierre Rougou..
Les membres fondateurs de cette nouvelle plate forme, ont marqué leur ouverture au reste des forces du changement. Ouverture qui se matérialisera dans les jours à venir par la revue à la hausse du nombre de signataires. Cet instant solennel de paraphe a été mis à profit pour dérouler devant une assistance nombreuse, un réquisitoire sans complaisance du régime Bongo, à l’origine de l’instauration d’un régime de type monarchique au Gabon, dénonçait le verbe haut, Jacques Adiahehot, porte-parole de circonstance.
Les atteintes à l’alternance politique, à la liberté de la presse dont l’accès aux médias de service public et les violences multiformes à l’encontre des journalistes, la gestion peu orthodoxe des finances publics, la promotion des étrangers au cœur du l’administration centrale et les hold up électoraux légion, ont été décriés.
Après Libreville, les leaders du front pour l’alternance envisagent des déplacements vers l’intérieur du pays, en vue d’enrôler dans une dynamique structurée toute personne éprise d’alternance politique. Une stratégie lisible de conquête du pouvoir devrait faire l’objet de communications dans les prochains mois.
Ce front lancé sur les chapeaux de roues, a reçu le soutien d’André Mba Obame, candidat à la présidentielle anticipée de 2009 dont il a réclamé la victoire. AMO pour les intimes, qui est depuis plusieurs mois hors du pays, en raison d’ennuis de santé.
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