Le service mobile d’urgence et de réanimation de la Caisse nationale de sécurité sociale (SMUR CNSS) est, depuis le 18 juillet dernier, de nouveau au service des usagers.
À l’issue d’une période d’inactivité consécutive à la destruction de la Fondation Jean Ebori et de certains dysfonctionnements au sein de la Caisse nationale de sécurité sociale, le service mobile d’urgence et de réanimation a opéré de manière solennelle, le 18 juillet dernier, un redéploiement de ses agents et équipements. Il s’agit, pour ce service, de répondre efficacement aux différents cas d’urgence pré-hospitalière.
En présence de l’ancien directeur général de la CNSS et initiateur de ce service, Antoine Dangouali Yalanzele, du gouverneur de la province de l’Estuaire, Jacques Denis Tsanga, et du maire du troisième arrondissement, Edwige Pulchérie Andem Obam, et bien d’autres personnalités, le Dr Désiré Lasségué a affirmé que la réouverture de cette structure n’est que la première étape vers sa pérennité. «C’est (un service) de gestion pré-hospitalière de patients que nous essayons de perpétuer», s’est réjoui le directeur général de la CNSS, avant de souhaiter que «les frais liés à la prise en charge pré-hospitalière du SAMU, des différents SMUR (CHU Angondjé, CHUL, HIABO, etc) soient à la charge de la CNAMGS». Car, a-t-il expliqué : «Ces soins ont un impact majeur sur le devenir du patient, en réduisant les couts de l’hospitalisation».
Doté d’une importante logistique dont 14 ambulances médicalisées et 6 véhicules mobiles, du matériel de contention, des respirateurs, aspirateurs, couveuses pédiatriques, scopes, oxymètres… le SMUR-CNSS a pour mission le transport des patients vers les structures hospitalières, la prise en charge des urgences médicales des accidentés et des malades à domicile, le transport des malades de l’intérieur du pays vers les structures sanitaires de Libreville et autres villes du Gabon et la couverture médicale évènementielle.
«Nous sommes organisés pour assister les patients et la population en temps réel», a lancé le Dr Marius Akewa, ajoutant : «Nous répondons au 13 33. Une fois sur le terrain, nous prenons les malades en charge. Peu importe où (il) se trouve, nous y allons. Nous sommes outillés pour cela», avant de préciser : «Sur place, nous réalisons les soins des patients, nous les équilibrons, nous les conditions et quand nous sommes sûrs de pouvoir les déplacer, nous partons du lieu où nous avons été appelés avec le patient à bord de notre ambulance vers une structure hospitalière qui à l’avance est organisée avec la régulation médicale». Et l’anesthésiste-réanimateur d’asséner : «Nous travaillons en triangle c’est-à-dire que nous sommes sur le terrain, il y a une régulation médicale, et une structure d’accueil hospitalière»,
En marge de la cérémonie de reprise d’activité du SMUR-CNSS, un fauteuil électrique dernière génération a été offert à l’agent Angie Minko Amouyeme pour lui faciliter le déplacement vers son lieu de travail et augmenter sa capacité de travail.
