Un aéronef de type Boeing 737-300 a mortellement percuté un individu, lors de son atterrissage sur la piste de l’aéroport international Léon Mba.
Dans la nuit du 16 au 17 juillet dernier, un aéronef de type Boeing 737-300, immatriculé A6-ESR, affrété par la compagnie Sénégal Airlines, a mortellement percuté une personne lors de son atterrissage sur la piste de l’aéroport international Léon Mba. Selon un communiqué du ministère des Transports, «l’avion avait à son bord 130 passagers et 7 membres d’équipage. Il effectuait le vol DN055 Dakar-Libreville via Cotonou. La personne percutée qui n’a pas encore été identifiée est décédée sur le champ. La dépouille se trouve en ce moment dans une maison de pompes funèbres de la place».
Informées du drame, les autorités compétentes ont diligenté une série d’enquêtes pour déterminer les conditions de survenance de l’accident afin de départager les responsabilités. «Cet accident a entraîné la fermeture immédiate de la piste», poursuit le communiqué, qui ajoute : «À l’issue des mesures prises par les autorités aéroportuaires et l’enquête diligentée par le parquet de Libreville qui s’est rendu sur les lieux, la piste a été rouverte au trafic le 17 juillet à 7h20», avant de conclure : «Dans le prolongement de celle-ci, la direction générale de l’ANAC a tenu une séance de coordination avec toutes les entités concernées par la gestion de la sécurité de l’aéroport. Dans le respect de la réglementation de l’OACI, des dispositions ont été prises pour un trafic régulier et le renforcement de la sécurité autour de l’aéroport de Libreville».
Ce drame rarement observé permet de soulever la question de la sûreté des installations aéroportuaires de Libreville, accessibles à n’importe quel niveau, que ce soit de l’aérogare à travers les entrées principales ou par la piste d’atterrissage via les sentiers créés et donnant accès aux quartiers Alibandeng et Okala, dans le premier arrondissement de la commune de Libreville.
Il est, du reste, très fréquent, en particulier les jours de week-end, de rencontrer les populations de ces différents quartiers traversant le tarmac pour se rendre de part et d’autre des deux secteurs. Pis, il arrive que l’on croise des bêtes errantes (chiens, cabris, poulets…) sur la piste de l’aéroport international Léon Mba.