Le cabinet international Mercer a récemment publié un rapport mondial des villes les plus chères. Et sans surprise, Libreville occupe la 19e place mondiale et la 4e place sur le continent de la ville la chère pour les expatriés.
Libreville est la 19e ville sur le plan mondial et la 4e sur le continent la plus chère pour les expatriés qui y travaillent, selon le rapport 2014 du cabinet international Mercer.
Cette étude qui compare 211 villes sur les cinq continents prend pour appui la ville de New-York en mesurant les coûts de plus de 200 articles, et en prenant en compte le logement, le transport, la nourriture, les vêtements, les articles ménagers et de divertissements.
Selon ce rapport, les coûts de logements aux normes occidentales par exemple, présentent des dissensions énormes en fonction des villes. De ce fait, « trouver un hébergement sûr qui répondent aux normes occidentales peut être très difficile et très couteux aussi. C’est généralement pourquoi certaines villes africaines ont un classement élevé dans notre enquête » précisait Ed Hannibal, associé et leader mondial pour l’activité mobilité internationale de Mercer.
Ce rapport vis-à-vis de Libreville montre que les expatriés qui exercent au Gabon seraient mieux rémunérés pour subvenir à leurs besoins qui sont exonérés.
Une méthode qui viserait à rendre agréable et conforme leur séjour à Libreville, comparativement à la valeur de la vie en Occident. En effet, selon ce cabinet, les gouvernements et les grandes entreprises utilisent les données de cette enquête pour estimer les primes permettant de garantir à leurs expatriés un pouvoir d’achat dans le pays d’accueil, équivalent à celui de leur pays d’origine.
Toutefois, face à cette cherté de la vie, les populations nationales croupissent dans la souffrance car ne pouvant pas (du moins même pour ceux qui occupent des postes similaires aux expatriés) bénéficier du même traitement de vie.
L’indice Mercer est un classement des villes selon le coût de vie et selon la qualité de vie établi par le cabinet Mercer chaque année.