Libreville, A cause du minimum de respect du à sa profession, on ose se limiter à penser que la récente attaque de la lettre du continent contre le président gabonais Ali Bongo Ondimba dans un article intitulé, « Bongo, un camelot qui vend des mirages », signifie que cette presse a succombé aux sons des sirènes des anti-bongo tapis dans l’opposition gabonaise et parmi les intérêts concurrents à ceux du Gabon.
En effet, le qualificatif de ‘’camelot’’ et le terme ‘’mirages’’ rejoignent manifestement le discours nihiliste de l’opposition gabonaise qui consiste à nier la réalité et les retombées des reformes entreprises aux plans politique, économique et social par le président Ali Bongo Ondimba depuis son élection en 2009.
De la sorte, un Chef d’Etat dont les reformes ont impulsé un taux de croissance de 6% en moyenne durant ces quatre dernières années, est qualifié de ‘’camelot’’, de même que les augmentations de revenus, la régularisation des situations des agents de l’Etat, la généralisation des allocations par enfant, l’expansion des prestations de la CNAMGS, puis plus récemment l’extension à 31 000 agents de l’Etat du bénéfice de la prime d’incitation à la performance (PIP), à la place des fonds communs (FC) qui ne bénéficiaient qu’à 9 000 agents, sont certainement classés parmi les ‘’mirages’’ dont parle ‘’la lette du continent’’.
Assurément on comprend mieux le silence du président gabonais, car en effet, pourquoi s’émouvoir outre mesure lorsque les réalisations sont en elles mêmes parlantes.
Et même, d’une presse à l’autre, le discours tenu par ‘’la lettre du continent’’ dans son article hostile à Ali Bongo Ondimba, est clairement démenti par des récentes parutions du non moins illustre ‘’jeune Afrique’’ sur le régime gabonais.
Puis survient le risque de grisaille diplomatique entre la France qui ‘’héberge’’ ‘’la lettre du continent’’ et le Gabon avec qui les relations sont stratégiques au plus haut point en ce moment.
En effet, au-delà des relations historico politico-économiques séculaires entre la France et le Gabon, il est significatif de savoir que le président gabonais Ali Bongo Ondimba œuvre au rapprochement diplomatique entre Paris et Kigali, en plus d’être un facilitateur de l’intervention française dans la crise centrafricaine.
Pour certains observateurs, cette volonté manifeste de certains medias de nuire à l’image du président Ali Bongo Ondimba dans la perspective de l’élection présidentielle de 2016, aurait des incidences malencontreuses, voir des dommages collatéraux au plan diplomatique.
D’où l’initiative de l’Ambassadeur de France au Gabon de ‘’recadrer’’ les choses auprès du pouvoir gabonais et ainsi s’indigner du ton anti-Bongo de cette presse basée en France.
Du coté du pouvoir gabonais, on se fait fort de noter le mode opératoire des opposants et autres intérêts hostiles au pouvoir en place, via des ‘’medias d’un autre temps, qu’on articule avec de l’argent à des fins de nuisance’’.
Retenons que la bataille de la commination est ainsi lancée en vue de la présidentielle de 2016.