Libreville, Le ministre gabonais de l’Economie forestière, de l’environnement et de la protection des ressources naturelles, Noël Nelson Messone, a lancé mardi à Libreville les travaux de la première Assemblée générale du Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale (ROSCEVAC).
« Le rôle des acteurs non étatiques n’est plus à démontrer. Tout au contraire. Nous devons renforcer la participation et l’implication effective des acteurs non étatiques dont les actions stratégiques au niveau sous régionales sont porteuses de bénéfices pour nos institutions et nos populations au niveau national », a indiqué dans son allocution M. Messone en ouvrant les assises en lieu et place du Premier ministre gabonais, le professeur Daniel Ona Ondo empêché.
Une centaine des représentants des associations et ONG des pays de l’Afrique centrale ont fait le déplacement de la capitale gabonaise. En plus de l’adoption des statuts et règlement intérieur, les membres du ROSECEVAC plancheront durant deux jours sur la mise en place des mécanismes de bonne gouvernance forestière et environnementale.
« Le réseau va se doter d’instruments de pilotage et d’évaluation des projets des programmes tant sous-régionaux, nationaux et que locaux afin d’accompagner la mise en œuvre de l’agenda 21 à tous les niveaux de l’économie verte en Afrique centrale », a souligné pour sa part, Nicaise Moulombi, président du ROSCEVAC.
Selon le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi, « l’économie verte n’est plus un choix pour l’Afrique centrale mais une obligation ». Le ROSCEVAC a-t-il ajouté est « un outil stratégique pour un plaidoyer utile au développement et à la promotion de l’économie verte. Dans ce processus de gestion durable, la CEEAC jouera le rôle de coordination, de proposition et de facilitation », s’est engagé le patron de la CEEAC.
Le réseau prend en compte tous les enjeux liés à l’économie des ressources naturelles et de changement climatiques. Il est soutenu financièrement par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) et l’Union Européenne.
Le ROSECEVAC a été mise sur pied le 15 mai 2012 à Brazzaville au Congo au terme de la conférence des ministres des Eaux et forêts de l’Afrique centrale. Elle constitue de ce fait un outil de plaidoyer autour de l’économie verte qui se traduit par la valorisation des ressources naturelles, la mise en place des mécanismes de bonne gouvernance forestière et environnementale.