La déclaration écrite publiée jeudi par l’ancienne Première dame Sylvia Bongo et son fils Noureddin Bongo Valentin fait couler beau d’encre au Gabon. La présidence gabonaise accusée de séquestration arbitraire et de torture dans le but de dépouiller les Bongo de leurs biens a répondu lors d’une conférence de presse ce vendredi à Libreville.
« La présidence gabonaise prend acte de cette déclaration », a d’entrée de jeu déclaré le porte-parole de la présidence. Sur un ton ironique, Théophane Nzame-Nze Biyoghe a rappelé que Sylvia Bongo et son fils sont en liberté provisoire. Ils devraient, à son avis, profiter de cette liberté pour préparer leur défense, car les chefs d’accusation qui pèsent contre eux sont très graves a-t-il pointé tout en les listant : « Haute trahison contre les institutions de l'État, détournement de deniers publics massif, malversations financières internationales en bande organisée, falsification de la signature du président de la République, corruption active entre autres ».... suite de l'article sur RFI