Au Gabon, l’État exige un nouvel impôt sur le foncier. Il s’agit de la Contribution foncière unique (CFU), un impôt créé il y a deux ans, mais ignoré par la majorité des propriétaires. Le pays qui fait face à une baisse des revenus du pétrole, autrefois moteur de l’économie nationale, mise désormais sur les recettes fiscales. Tous les détenteurs d’un titre foncier sont invités à s’acquitter de cet impôt au plus tard le 30 avril, donc dans 10 jours. Passé ce délai, l’État va sanctionner les récalcitrants. C'est ce qu’ont expliqué ce 19 avril des responsables de la direction générale des Impôts lors d’une rencontre avec la presse.
Face à la presse, Paul Abessolo Esso’o Minto’o, le directeur de la Législation et du Contentieux a expliqué l’historique de cet impôt au Gabon. « Cet impôt résulte de la fusion de deux anciens impôts, à savoir la contribution foncière des propriétés bâties et non bâties. Il vise à simplifier les procédures et aussi à alléger la charge fiscale pour permettre à un plus grand nombre de nos concitoyens de s'en acquitter. Le but était aussi de simplifier le paiement, ce qui a donné naissance à la CFU ».
Sa collègue Delphine Soungani, en charge du foncier, précise la liste des contribuables appelées à payer l’impôt sur le foncier. « La CFU est due par tous les propriétaires immobiliers. En l'état actuel des choses, il s'agit de ceux qui sont détenteurs de titres fonciers et ceux qui louent pour une longue durée les propriétés de l’État ».... suite de l'article sur RFI