Deux personnes, une fillette de 8 ans et un étudiant de 26 ans, ont perdu la vie dans la nuit du 30 au 31 mars 2025 suite à de violentes pluies qui ont frappé le Grand Libreville, annonce Gabon.Revue ce mardi 1er avril 2025.
Ces violentes pluies ont provoqué des inondations dévastatrices et des glissements de terrain meurtriers entraînant la mort de ces deux personnes. Ce drame fait ressurgir le débat relatif à la précarité des logements et à la gestion urbaine.
Au quartier PK6, un glissement de terrain a enseveli une maison sous la boue. Une fillette de 8 ans n'a pas survécu. Sa tante, Charlène, témoigne sur Radio Gabon :
"C'était aux environs de 5 heures du matin. J'ai entendu un bruit sourd, comme un petit tremblement de terre. Une partie de la terre s'est effondrée sur les chambres. On a réussi à sortir l'aînée, mais la plus jeune n'a pas pu être sauvée. Elle a été prise sous la boue et le béton."
À Alenakiri rail, dans la commune d'Owendo, un étudiant de 26 ans a péri en tentant de secourir ses frères, pris au piège par les inondations. Un témoin, Arman, raconte. "Il a voulu aider, mais le courant était trop fort. L'eau l'a emporté sous nos yeux.", précise-t-il.
Ces drames mettent en lumière les défauts de l'aménagement du territoire, avec des constructions précaires exposées aux intempéries. Certains dénoncent également des travaux menés par des entreprises qui auraient aggravé les inondations.
Face à cette situation, les autorités sont interpellées sur la nécessité de solutions durables pour protéger les populations face aux aléas climatiques.
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