Les militants de l’Union du peuple gabonais (UPG) ont célébré le 14 juillet dernier au siège d’Awendjé à Libreville, les 25 ans de son existence. C’était en présence des quelques responsables de partis amis dont Casimir Oyé Mba, Nzingou Mafoumbi et de plusieurs centaines de militants et cadres du parti.
Au titre des allocutions qui ont ponctué le 25e anniversaire de la création de l’Union du peuple gabonais (UPG), on notera celle du secrétaire général de ce parti, Bruno Ben Moubamba, qui a annoncé le processus de restructuration des cellules de base du parti. Une opération ayant commencé avec la province de l’Estuaire qui compte désormais quatre fédérations au lieu d’une seule comme avant.
Mais l’exigence d’une mobilisation et d’une réconciliation est la condition pour que ce chantier puisse être porteur pour le parti de feu Pierre Mamboundou. «Il est temps de sortir de notre profond sommeil de presque trois années», a lancé Bruno Ben Moubamba, convaincu que l’UPG est dans les mains de la providence. Appelant au respect des uns et des autres afin «de reprendre le combat contre le pouvoir», il a dénoncé «ceux qui ont choisi de transformer l’UPG en tremplin ou en paillasson».
Augustine Mamboundou, la veuve du fondateur de l’UPG, a également condamné le climat délétère qui prévaut dans la formation politique dont elle est devenue un hiérarque. Si pour elle, l’UPG ne doit pas être le champ clos où s’affrontent les calculs stratégiques, les intérêts personnels, les alliances de circonstance, il revient aux dirigeants du parti et aux élus du peuple de «réveiller, en permanence, l’espérance des Gabonais, de la ranimer et de la raviver».
Dressant un bilan de l’année, le secrétaire exécutif a essentiellement mentionné la participation du parti aux dernières élections locales avec la récolte dune quarantaine de conseillers à travers le Gabon.
Occasion pour Mathieu Mboumba Nziengui non seulement de se prononcer sur la guéguerre qui règne dans le parti au sujet du report du congrès, mais aussi de révéler les sanctions qui attendent désormais tout militant récalcitrant. «Désormais, nous mettrons hors d’état de nuire tout individu, où qu’il soit et quelque soit son rang, pour qui l’insulte et l’irrespect de l’autre militant demeurent les seuls facteurs d’adhésion à notre parti». Abordant la question du congrès qui divise les Upégistes, le secrétaire exécutif a réaffirmé que ces assises auront bel et bien lieu, «en temps opportun».
